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Catherine sous un jeune palmier Bismarck |
Dominique, Marie-Galante, Désirade… nous entrons dans la magie des îles aux noms évocateurs.
Après l’arrivée du nouvel équipage le jeudi soir 10 janvier, Henriette, Isabelle et Daniel et Brigitte, nous avons résorbé le décalage horaire en faisant une pose à la Martinique et un tour dans l’île : belle balade le long de la côte Est en passant par le François, le Robert, Trinité montant jusqu’à Grand Rivière, à l’extrémité Nord de l’île. Au passage, nous allions visiter
Beauséjour, l’habitation de notre ami Jean-Louis qui nous avait invités à passer bien qu’il en fût absent. Beauséjour est une merveilleuse habitation, restée dans son jus du XVIIIème siècle, entourée d’un jardin magnifiquement planté et posée sur une terrasse ombragée de manguiers d’où l’on a une superbe vue au Nord, sur l’île de Dominique.
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Beauséjour |
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Pose devant la presqu'île de la Caravelle |
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La rue principale de Grand Rivière |
Au retour de cette magnifique balade, nous étions invités à l’habitation
Durocher chez Béatrice pour un dîner très amical et très gai où nous retrouvions en particulier Gisèle ; le soir, nous rentrions retrouver Alfred au Marin.
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Une vue familière: le Rocher du Diamant et le Morne Larcher |
Le lendemain matin samedi, nous quittions définitivement Le Marin pour entreprendre notre migration vers le Nord, en passant par la côte au vent de la Martinique. La navigation sur la côte Est, à l’intérieur de la barrière de corail qui abrite les havres du François et du Robert est assez délicate entre ses nombreux îlets et ses « cayes » que l’on voit au dernier moment ; sans GPS, cette navigation serait même dangereuse. Dans l’après-midi, nous faisions une première halte entre l’
îlet Oscar et l’
îlet Thierry, avec l’intention d’expérimenter les fonds blancs de la
Baignoire de Joséphine qui faisait fantasmer Brigitte et Isabelle. Un premier débarquement à l’îlet Oscar nous réservait une surprise : nous y retrouvions Jean-Louis, que nous avions manqué la veille chez lui à Beauséjour et qui nous accueillait avec l’humour et la gentillesse que nous lui connaissons depuis qu’il nous avait accueillis en Martinique en 1976. A la fin de cette journée, nous trouvions un bon mouillage sous l’
îlet Chancel, à l’entrée de la baie du Robert, d’où nous serions à pied d’œuvre pour la messe du lendemain.
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Confection de la banderole pour la manif du 13 janvier |
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Les passionarias affichent clairement leurs opinions! |
Dimanche 13 janvier, jour de la manif contre le mariage pour tous ! Les équipières d’Alfred, aiguillonnées par Catherine, passionaria de la cause, avaient confectionné un calicot:
« 1 ENFANT = 1 PAPA + 1 MAMAN »
Faute de pouvoir brandir ce fier slogan dans les rues de Fort de France où Catherine aurait volontiers entraîné l’équipage, la superbe bannière a été arborée entre les haubans d’Alfred pour être montrée à ceux qui voulaient bien la voir, en particulier les crabes de palétuviers de la
Baie du Trésor, au sud de la presqu’île de la Caravelle où nous passions l’après-midi et la nuit.
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Cabotage sur la côte Est; en arrière plan, l'îlet du Loup Garou |
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Henriette dans la mangrove de la Baie du Trésor |
Lundi matin, nous quittons la Baie du Trésor tôt pour une longue journée de navigation jusqu’au mouillage de
Ruppert Bay, au nord de Dominique : 68 milles. La ligne de pêche était mise à l’eau dès le matin et, immédiatement, les « touches » commençaient et nous remontions la première prise : un beau barracuda que nous rejetions à l’eau pour suspicion de gratte. La pêche s’annonçait bien…. Malheureusement, malgré cette entrée en matière prometteuse, il n’y aura pas de deuxième prise pour le reste de la croisière…
La journée du mardi, tandis qu’Alfred restait au repos à Ruppert Bay (port de Portsmouth), nous allions faire un tour de Dominique en minibus, conduits par l’excellent chauffeur polyglotte Francis, aussi à l’aise en anglais et en français qu’en créole (mais oubliant très vite que nous ne parlions pas la troisième langue). Magnifique tour de Dominique, île restée très préservée.
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La devise du drapeau de Dominique: "Après le Bon Dieu vient la Terre" |
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La nature luxuriante de Dominique |
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Rastafari ! |
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Isabelle fait ses emplettes |
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Catherine arbore le pavillon de Dominique |
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Nous quittons Dominique vers les Saintes |
Appareillage mercredi matin 16 janvier pour un petit saut de puce vers les Saintes. Après un premier mouillage dans l’
anse Fideling dans l’île
Terre de Bas pour la baignade, nous allions mouiller dans l’après-midi devant le village de
Terre de Haut pour y passer la nuit. Belle balade à Terre de Haut jusqu’au Fort Napoléon juché sur une colline surplombant l’archipel. Nous avons été conquis par le charme des Saintes et la gentillesse des saintois, si paisibles et conscients de vivre au paradis…..
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Déjeuner dans l'anse de Fideling |
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Le mouillage de Terre de Haut |
Nouveau saut de puce jeudi matin à destination de Marie-Galante où nous arrivions en début d’après midi pour une première baignade devant la plage de l’
Anse Ballet avant d’aller mouiller à Grand Bourg, la capitale de l’île.
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Première baignade à l'anse Ballet à Marie-Galante |
Jolie promenade en minibus le lendemain autour de l’île, avec deux haltes à retenir. La première à l’habitation Bielle où Brigitte nous a initiés au rhum de Marie-Galante (59°) : après la dégustation d’usage de divers crus (
Sé wom an nou ! Meyé wom a péyi la ! – C’est notre rhum ! Le meilleur rhum du pays !) et l’enthousiasme qui en résultait, chacun a pu faire ses emplettes à la ''boutik". La deuxième découverte était faite dans une gargote à l’heure du déjeuner où nous avons pu apprécier les deux plats offerts sur la carte : le « chatrou » (ragoût de pieuvre délicieux) et surtout un remarquable ragoût de groin de porc, très bien cuisiné mais diversement apprécié.
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Une jolie maison de Grand Bourg à Marie-Galante |
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L'habitation Murat, près de Grand Bourg |
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Distillerie Bielle, les chaudrons de l'ancienne sucrerie |
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La distillerie Bellevue émerge d'un champ de cannes |
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Daniel et Isabelle sur la plage de Petite Anse |
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Petite Anse |
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Publicité pour le shampoing "Polysianes" |
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Isabelle sur le côte au vent de Mari-Galante, sur une plage sauvage où les tortues viennent pondre
(La tortue Luth ou bataklin, tortue imbriquée ou karet et la tortue verte ou tôti blanc) |
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Le poilu du village de Saint Louis à Marie-Galante |
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Les vestige de l'habitation Roussel Trianon, l'usine et le vieux moulin |
Le soir, nous étions le 18 janvier et le capitaine d’Alfred n’est pas prêt d’oublier le bel anniversaire de Marie-Galante, fêté par l’équipage pour ses 66 ans, avec dîner aux chandelles, champagne, menu de précision et cadeaux… Merci Henriette, Isabelle, Brigitte, Catherine et Daniel !
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Brigitte et Daniel à la manoeuvre: Kiembé raide, pas molli! |
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Le marché coloré du dimanche matin à Saint François en Guadeloupe |
Dernière transhumance vers la Guadeloupe le samedi 19 janvier, avec un premier mouillage à Saint François, sur Grande Terre, où nous passons la nuit. Après la messe à l’église de Saint-François et sa très dynamique chorale d’hommes, nous partons pour Saint-Anne où nous attendait Renaud Latourte, ami d’enfance de Catherine installé à la Guadeloupe depuis 15 ans, qui nous invitait à déjeuner au ClubMed.
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Renaud et Catherine: retrouvailles des amis d'enfance |
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Appareillage au petit matin de l'anse de Bouchage ou "Darse", au coeur de Pointe à Pitre |
Après un premier mouillage au cœur de Pointe à Pitre, au centre ville dans la darse du Bouchage vibrant déjà des préparatifs du carnaval, nous profitons de la dernière journée en Guadeloupe pour faire un tour de Basse Terre, avant le départ d’Henriette, Isabelle, Daniel et Brigitte vers la France. Ils nous quittent demain et nous accueillerons Gisèle qui nous rejoint de Martinique, et Hélène et Benoît Lizée qui arrivent de France.
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Photo d'équipage; au fond, l'archipel des Saintes |