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Notre équipage: Virginie, Pierre, Catherine, Dominique, Loïc. Photo prise sur la pointe Carberinho à São Nicolau |
Après d’exceptionnelles vacances de Noël en famille à
la Trinité, nous voilà repartis le 11 janvier rejoindre Alfred mouillé depuis
trois semaines dans le bolong de Mar Lodj.
Nous arrivons dans la nuit à Dakar et sommes libérés des formalités de police à
2h30 du matin et restons attendre le jour dans l’aéroport Blaise Diagne. Bass, notre chauffeur de taxi commandé la veille,
vient nous cueillir à 7 heures, direction le magasin Auchan de Mbour, bien achalandé et que nous connaissons bien, pour y
faire toutes les courses de la prochaine étape de notre voyage : fruits et
légumes, naturellement, mais surtout provisions de rhum pour assurer une
autonomie en ‘ti’punch’ du soir jusqu’à la Martinique où nous renouvellerons le
stock dans un mois .A midi, après avoir pris la pirogue à Ndangane avec notre barda impressionnant, nous arrivons à bord
d’Alfred pour le déjeuner : Belle performance !. L’après-midi est
consacrée à une bonne sieste puis à ranger le bateau et laver le pont couvert
de sable : l’harmatan y a laissé une bonne couche pendant notre absence.
Le soir, nos amis Marie et Philippe qui ont veillé sur Alfred nous invitent à
un pot au Bazouk du Saloum. Quelle joie de les retrouver !
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Arrivée à bord avec tout le chargement après 3 semaines d'absence |
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De nouveaux locataires ont élu domicile |
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Pêcheurs de Wandié |
La lutte sénégalaise: l'entraînement des lutteurs , le soir, sur la plage de Mar Lodj
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La |
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L'appontement des pirogues à Ndangane |
Nous accueillons le lendemain nos nouveau équipiers, Virginie et Pierre Le
Tarnec et Loïc Jomier. Virginie et Pierre sont des amis de la Trinité qui
naviguent beaucoup et Pierre nous accompagnait lors de la dernière traversée du
golfe de Gascogne, un peu musclée, en octobre dernier. Loïc est un ami de
toujours, vieux compagnon de navigation sur ‘Fil à Voile’, sur ‘Cassiopée’, sur
‘Reder Mor’ que nous avons partagé pendant 10 ans, puis équipier régulier
d’Alfred sur de grandes navigations : Iles Vierges – Cuba en 2013,
Salvador de Bahia – Fortaleza en 2016 et surtout une transat d’anthologie très
ventée Saint Martin – Açores en 2017 : un équipage de premier brin !
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Départ en balade sur le bolong |
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La lutte pour la préservation de la mangrove: plantation de palétuviers |
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Filets à crevettes dans le bolong et la lumière du soir |
Nous sommes samedi et il nous faut attendre la fin du WE pour faire les
formalités de sortie du Sénégal ; nous les ferons lundi à Dakar. Dès le
soir de leur arrivée, nous emmenons nos nouveaux équipiers chez nos amis du
Saloum ; Marietou nous reçoit autour d’un délicieux plat de poulet braisé
aux légumes, l’équipage est conquis par la chaleur de l’accueil sénégalais.
Dimanche 14, après une messe bien vivante et colorée à l’église de Mar Lodj, la
Paroisse de la Sainte Famille, nous
accueillons à bord Denis Revel, membre actif de VSF sur les projets d’agriculture
; la conversation s’engage rapidement avec Loïc sur les problèmes du
développement de l’agriculture et d’élevage dans les pays d’Afrique de l’Ouest
que Denis connaît bien. Dans l’après-midi, nous emmenons en calèche l’équipage
à Wandié pour faire une visite à nos
amis apiculteurs ; Abdoulaye nous y accueille avec son grand sourire et
nous entraîne vers les ruches déposées l’an dernier dans la mangrove ;
l’activité intense promet une belle récolte.
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Alfred devant le Bazouk du Saloum, la veille du départ vers le Cap Vert |
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Marietou est venue nous embrasser avant le départ |
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Nos amis de Wandié, Boubacar et Abdoulaye |
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Passage devant Djiffer, à l'embouchure du Saloum |
Aller-retour vers Dakar de Dominique le lundi matin dans le taxi de Bouba pour
les visas de sortie de nos passeports à la police maritime ; je suis
accompagné en annexe jusqu’à Ndangane où
Catherine fait quelques provisions de fruits et légumes supplémentaires. Les
formalités sont rondement faites et je suis de retour en début d’après-midi. Le
bateau et l’équipage sont désormais prêts à partir. Balade le soir en pirogue
pour aller observer la nature dans le « dortoir aux oiseaux » perdu
dans le labyrinthe des bolongs proches du mouillage… un beau moment de
tranquillité avant la traversée qui nous attend. Nous passons notre dernière
soirée au Bazouk pour y dîner avec Marie et Philippe qui nous ont si bien
accueillis et nous nous promettons d’y revenir, sans doute pas sur Alfred, mais
pour un autre séjour pour revoir nos amis des villages du Saloum qui nous sont
devenus si familiers. Belle surprise avant de passer à table, Marietou
accompagnée de Denis, vient nous dire au revoir ; elle nous fait cadeau de
trois bouteilles de bissap (savoureuse boisson à la fleur d’hibiscus) ainsi
qu’une bouteille d’arachides cultivées et cuisinées par elle pour nos apéritifs
en mer.
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Première journée dans la pétole.... |
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... puis le vent se lève un peu... |
Bon anniversaire Dominique!Appareillage mardi 15 à 11 heures, direction l’île de Boavista aux Îles du Cap Vert à 400 milles. Notre appareillage est
retardé par la corvée d’eau douce que nous n’avions pas pu faire jusqu’alors, faute d’eau à Mar Lodj. Heureusement,
Philippe nous permet de puiser 100 litres dans la réserve du Bazouk : nous
essayerons d’être économes avant de pouvoir réapprovisionner à Mindelo dans 10
jours. Après être passé devant le village de pêcheurs de Djiffer, situé sur la sortie de l’estuaire du Saloum et où l’on
admire l’activité intense des nombreuses grandes pirogues de mer sénégalaises
très colorées, nous quittons définitivement la côte, en route vers le Cap Vert.
Il est déjà 14h 30 et nous n’aurons pas le temps de nous dégager suffisamment
de la zone de pêche côtière avant la nuit ; effectivement, vers 20 heures,
à une trentaine de milles de la côte, nous nous prenons la dérive dans un filet
de surface, pas trop gravement cependant, et les pêcheurs situés à proximité nous
aident à nous en dégager. Ces filets, étendus sur plus de 500 mètres de petits
flotteurs et éclairés à l’une de leurs extrémités par une petite loupiote, sont
de véritables pièges.
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Le port de Tarrafal à São Nicolau |
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Virginie et Pierre nous invitent à déjeuner au 'Musée de la pêche' |
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Tarrafal dans la lumière du soir |
Dans la nuit, nous nous dégageons du plateau continental, passons la route
des cargos, et au petit matin la route est libre vers les îles du Cap Vert. Les
quarts de nuit ont été mis en place, Loïc pour le premier quart, puis Dominique
de 1h à 4h, enfin Pierre du petit matin jusqu’au lever du jour ; la Lune
est à son premier quartier, la vie est belle. Traversée un peu costaud de
quatre jours sous bonne brise à 60° du vent ; le long de la côte africaine,
l’alizée est encore orienté NNE et nous resterons au plus près du vent pendant
tout le trajet jusqu’à ce que l’alizée adonne un peu à l’approche des îles. Une
traversée un peu musclée sous voiles réduites, grand-voile à 2 ris et
trinquette, à une allure un peu lente d’un peu mois de 5 nœuds et une route qui
nous oblige à renoncer à l’escale à Boavista
pour piquer directement sur São Nicolau
120 milles plus à l’Ouest.
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Balade dans les montagnes intérieures de São Nicolau; jolie point de vue sur la brume |
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Le petit port de Porto Velho, à Preguiça |
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La trace des navigateurs portugais: le Padrão, qui commémore le passage de Cabral, le 22 mars 1500 |
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Visite de l'école primaire de Preguiça |
Dans la matinée du 20 janvier, après quatre jours de
mer, l’île de Boavista est reconnue à
20 milles à notre vent, la brise bien fraîche force 6 et le soleil
radieux ; radieux comme le sourire de Virginie qui sort d’une méditation
de quatre jours dans sa cabine….São
Nicolau est aperçu dans la soirée et nous mouillons à 23 heures bien à
l’abri dans la baie de Tarrafal. Nous
venons de parcourir 494 milles à la vitesse moyenne modeste de 4,6 nœuds ;
la coque, très sale après un long séjour dans le Saloum, mérite une petite
propreté.
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Amilcar Cabral, héros de l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert, mort un an avant la Révolution de Œillets |
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La cathédrale de Ribeira Brava, ''capitale'' de São Nicolau |
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Vues de la nature luxuriante de São Nicolau |
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Nombreux papayers et bananiers dans l'île |
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Le broyage de la canne |
La journée du dimanche 21 janvier est une journée, dit-on
de deuil pour certains, mais pour nous surtout de bulle. Elle commence par un
office du dimanche à l’église de Tarrafal,
animé, en l’absence de prêtre, par une sœur très dynamique et un frère
franciscain à la guitare. Puis Virginie et Pierre nous invitent au restaurant
du musée de la pêche, au bord de la plage, avec vue sur notre cher Alfred qui
nous a conduits à bon port. Après une après-midi de baignade et de
correspondance WhatsApp, ‘tipunch’ à bord d’Alfred avec double ration pour
Virginie !
Belle balade le lendemain autour de l’île en pick-up
conduit par Pierre, accompagnée d’un guide, Nilson. Passage par les beaux
points de vue d’altitude du centre de São
Nicolau, petit détour par le petit port de pêche de Porto Velho avant d’aller déjeuner au marché de Ribeira Brava, la ‘’capitale’’, d’une cachupa, le plat national capverdien.
Suite de notre petit périple dans l’après-midi, visite d’une trapiche, petite fabrique où l’on broie
la canne à sucre dont on distille le jus pour produire un ron (rhum) de plus de 50°, le meilleur du Cap Vert nous assure-t-on.
Passage rapide au musée de la Morna y Sodade
à Praia Branca, village d’origine
du musicien capverdien Paulino Vieira qui
inspira la divine Cesaria Evora. Retour
à bord au coucher du soleil en passant par les falaises spectaculaires de Carberinho, à la pointe occidentale de
l’île, pour admirer ces vagues de pierre , tandis que les lumières de la fin du
jour se voilaient déjà du vent de sable..
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Pause au musée de la Morna Sodade |
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Grande exubérance au moment de la Saint Jean: d'abord on brave le feu à s'en faire griller les poils du pubis.... |
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... puis on trouve un cavalier ou une cavalière pour danser la Kola si bien nommée |
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L'âme de São Nicolau, la Morna |
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Les vagues de pierre de la pointe Carberinho |
Nous quittons le mouillage de São Nicolau mardi 23 janvier vers 9 heures pour parcourir les 30
milles jusqu’à l’île voisine de Santa
Luzia où nous arrivons pour déjeuner à 14h30. Nous mouillons sous le vent
de l’île, devant la grande plage de sable gris bien abritée par les hautes
falaises de l’île. Après un temps calme de siestes et baignades, nous débarquons
sur la plage en maillot de bain en prévision d’un débarquement mouvementé dans
les rouleaux, laissant Pierre à bord, trop absorbé par la lecture de Ken
Follett. Longue marche sur cette magnifique plage jusqu’à un campement de
pêcheurs installé à l’extrémité Est de la plage ; nous bavardons avec les
équipages de 6 barques capverdiennes qui prennent leurs repas du soir et un peu
de repos après leur journée de pêche ; ils viennent des îles voisines de São Nicolau et São Vicente pour une marée de pêche de 5-6 jours qu’ils mettent
dans de gigantesques glacières qu’ils ramèneront pour la vente. Nous rentrons à
bord à la nuit tombante pour l’incontournable ti’punch du soir.
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Les pêcheurs passent rapidement d'île en île avec leurs superbes et lourdes barques qui avancent à 7-8 nœuds gréées d'une généreuse voile latine |
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Virginie et Pierre; arrivée à Santa Luzia |
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Loïc |
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Conversation avec les pêcheurs dans le bivouac de Santa Luzia; ils viennent de São Nicolau ou de São Vicente |
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Virginie |
Nous arrivons à la fin de notre croisière africaine.
Cap donc sur Mindelo, terme de notre voyage. Nous quittons Santa Luzia vers 10 heures pour ce trajet de 27 milles que nous
coupons en deux avec un arrêt à la plage de São
Pedro, sous le vent de l’aéroport de São
Vicente. Déjeuner au mouillage et plongée parmi les nombreuses tortues de
mer qui y grouillent : une attraction mise en place par les pêcheurs
locaux qui les nourrissent de leurs barques, à la grande joie des touristes
qu’ils emmènent. Dernier bord vent debout dans la brise fraîche en remontant la
côte magnifique sous grand-voile à deux ris aidée du moteur.
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Loïc |
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Pause déjeuner dans la Baia de São Pedro au Sud de São Vicente pour admirer les tortues |
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L'Harmatan se lève et nous apporte du sable du Sahara; nous allons bientôt apprendre que les avions sont cloués au sol |
Arrivés à la nuit tombante à la Marina Mindelo, nous retrouvons Marie Sergent qui navigue sur ‘’Béaj’’
et que nous avions croisée l’an dernier aux Bijagos ; elle repart le
lendemain vers la Gambie avec un équipage exclusivement féminin et vient dîner
à bord avec ses trois équipières : une soirée très joyeuse, Marie est une
conteuse enthousiaste, qui raconte ses fortunes de mer avec beaucoup de malice
et de modestie.
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Pause WIFI à la Marina Mindelo |
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Marché couvert de Mindelo |
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Portugal toujours présent |
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L'église de Mindelo |
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Centro Nacional de Artesanato e Design |
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Kola Sanjon |
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Inspection du gréement avant la transat |
L’Harmatan sévit sur le Cap Vert : un nuage de
sable du Sahara couvre toute la partie Est de l’Atlantique, les avions ne
décollent plus à destination du Cap Vert et notre équipage est coincé sine die.. Cela n’atteint pas le moral
de nos équipiers qui partent passer la journée du vendredi 26 janvier dans
l’île voisine de Santo Antão, îles
des marcheurs qui viennent de toute l’Europe pour de magnifiques randonnées.
Heureusement pour eux, la couche de sable qui obscurcit le sol se dégage
au-dessus de 500 mètres et leur permet de découvrir les superbes points de
vue sur la végétation tropicale autour de la caldeira centrale de l’île. Ils rentrent le soir, enchantés par
leur journée. Pendant ce temps, nous préparons le bateau pour la transat qui
vient, réparation de l’éclairage intérieur qui ne fonctionne plus depuis trois
jours, révision du moteur malade d’Alfred par le mécanicien Ilidio que nous
avions fait intervenir il y a un an, approvisionnements divers pour la future
traversée.
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Retrouvailles avec Marie Sergent rencontrée aux Bijagos l'année dernière; Marie, 2ème à G avec son équipage de filles, Sandrine, Odile, Céline. |
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Départ de Béaj vers la Gambie |
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'Désemmêlage' du "Code Zéro" d'Alfred sur le quai de Marina Mindelo |
Samedi-dimanche 27-28 janvier, l’aéroport Cesaria Evora de São Vicente est toujours fermé
à cause de la tempête de sable qui nous vient du Sahara. Notre équipage du
Sénégal est l’arme au pied, sacs fermés, prêt à prendre le premier vol vers
Paris ; notre équipage de la transat est coincé à Lisbonne…. Alfred est
prêt à partir, tous les pleins sont faits par les bon soins de Catherine….
Départ lundi prochain ???...
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La Caldeira de Santo Antão |
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Vues de Santo Antão |
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Le fruit de l'arbre à pain |
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Ponta do Sol à Santo Antão |