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Deux symboles des Açores inscrits dans le sol : la pêche à la baleine qui fit vivre l'archipel jusqu'en 1986; les calçadas qui marquent l'empreinte portugaise. |
Après une traversée de l’Atlantique,
magnifique mais fatigante, une longue halte aux Açores est une belle récompense ;
nous y resterons trois semaines avant la dernière traversée vers la Bretagne
avec deux équipages successifs à parcourir ces îles dont chacune a un caractère
bien marqué.
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Un équipage de marins issus de la promo 67 de l'Ecole Navale; de gauche à droite: Louis Fustier, Joëlle Porchier, Dominique, Rozenn Fustier, Jean-Louis Porchier |
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Les ruines du phare de le pointe de Capelinhos de Faial, enseveli sous les cendre de l'irruption de 1957 |
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La côte déchiqueté de Faial travaillée par la mer. |
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Le môle de Horta décoré par les innombrables fresques laissées par les bateaux de passage. |
Pour ce petit périple dans ce grand
archipel, nous aurons successivement deux équipages. D’abord, avec nos amis
Fustier et Porchier qui ont déjà embarqué sur Alfred à Cuba et au Brésil, nous
visiterons en sauts de puce les îles du centre, Faial, Pico et São Jorge. Ils nous quittent à Terceira où nous avons la
joie d’accueillir Etienne et Marie qui embarquent pour un dernier grand saut de
puce vers São Miguel.
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Vue du port de Horta |
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L'imposant musée de Horta |
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La Caldeira du volcan central de Faial |
Nos amis Louis, Rozenn, Jean-Louis et
Joëlle arrivent à Faial le 12 avril, ils nous amènent de Bretagne un vrai temps
de cochon. Cela ne les empêche pas, en attendant l’arrivée de Catherine qui
revient de France le 15, de faire des balades en voiture autour de Faial, voir
le joli point de vue sur la Caldeira do
Inferno tout proche de Horta, de visiter le phare enseveli sous les
cendres du volcan de la Punta de Capelinhos
surgi de terre en 1957, mais il leur faudra s’y reprendre à 3 fois pour voir le
cratère du volcan du centre de l’île qui culmine à 1043 mètres et ne se découvrira
que le dernier jour.
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Vue de Faial sous les étranges tentacules des platanes de Pico |
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Paysage minéral de Pico. |
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Noli me tangere |
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Joëlle et Jean-Louis devant l'ancienne usine baleinière du village de São Roque à Pico |
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Louis et Rozenn au Lagoa do Capitao devant le volcan de Pico, point culminant du Portugal (2352 mètres) |
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Les vignes de Pico d'où est extrait le verdelho, un nectar apprécié par les Tsars.. |
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Joëlle et Rozenn |
Comme par miracle, le temps se dégage
avec l’arrivée du sourire de Catherine le lundi 15 avril, même le Pico, point culminant du Portugal
(2352m) sur l’île du même nom voisine de Faial, se découvre complètement dans
toute sa majesté. Nous appareillons vers Pico
le 16 mai vers 10 heures pour le port de Madalena
qui fait face à Horta à 5 milles et où nous étions allés il y a 4
ans ; malheureusement, des aménagements malencontreux ont été faits avec la
création d’une nouvelle digue de protection qui crée désormais un ressac
permanent dans le port : l’amarrage à quai est devenu impraticable pour
les petits bateaux… nous repartons pour arriver en fin d’après-midi à Lajes do Pico où nous passerons deux
nuits.
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Les élégantes chaloupes baleinières des Açores. |
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Vue du port baleinier de Calheta de Nesquim à Pico |
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Au musée de Lajes do Pico |
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Sortie en mer pour admirer baleines, cachalots et dauphins... |
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... et dispenser des soins aux tortues, en leur caressant le cou pendant le traitement |
Belle excursion le lendemain 17 mai
autour de l’île de Pico, la deuxième en taille des Açores avec son magnifique
pic, sorte de Fujiyama planté au milieu de l’océan. L’aridité du paysage donne
un fort caractère à cette île : de loin, c’est un vaste champ de grosses
pierres volcaniques noires, rien ne semble pouvoir y pousser, mais le travail
des Portugais depuis des siècles a créé des champs minuscules entourés chacun
d’un mur de pierres sèches d’un mètre de haut qui abrite, bien au chaud, des
plants de vigne qui vont se nourrir en profondeur dans un sol de cailloux pour
donner le fameux vin de Pico qui était servi jusqu’à la table des Tsars !
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Vue des Fajas qui bordent les immenses falaises de São Jorge ; au fond, la célèbre Faja de Santo Cristo |
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La Faja dos Cubres à São Jorge |
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Les murs de pierre sèche des "champs" de São Jorge |
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Ornant un chapelle de São Jorge, une statue de Santa Barbara du XVème siècle |
Avant notre départ vers São Jorge, Joëlle et Jean-Louis vont en expédition
« whale watching » à partir du port de Lajes ; ils sont
embarqués sur un gros zodiac qui file à 30 nœuds guidé depuis la terre par une vigia da baleia, ces vigies réparties
sur la côte, et ils reviennent trois heures plus tard émerveillés. Après avoir
contourné Pico par l’Est et longé sur presque toute sa longueur l’île de São Jorge, nous arrivons le soir au port de Velas où nous avions déjà passé la nuit il y a 4 ans. Le vendredi
19 mai est une belle journée de promenade en voiture et arrêt pique-nique autour
de l’île. São Jorge est un long et
étroit vaisseau de 56 km de long sur 8 de large dont le pont principal, un
vaste plateau de 200 mètres de haut, surplombe la mer au-dessus de falaises
abruptes. Tombant de ces falaises, de vastes éboulis ou coulées de lave forment
en bas des petits plateaux fertiles, les Fajas,
sur lesquels se sont bâtis des villages au bord de l’eau.
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Vue des falaises de São Jorge |
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Parque de Sete Fontes non loin de la Ponta das Rosais |
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Ponta das Rosais, pointe occidentale de São Jorge, telle l'étrave d'un immense vaisseau pointant vers l'Amérique. |
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Photo d'équipage à Angra do Heroismo à Terceira |
Appareillage le samedi 20 mai à midi
vers Terceira. Le vent est favorable
et nous parcourons les 51 milles entre Velas
et Angra do Heroismo en 8 heures à
plus de 6 nœuds. Dernière soirée à bord avec nos amis dans cette ville superbe
qui fut la capitale du Portugal à deux reprises, à des moments difficiles de
succession de la couronne. Ils nous quittent le lendemain mais resteront quelques
jours sur l’île avant de repartir en France.
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L'église de la Miséricorde qui domine le port d'Angra do Heroismo |
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Statue de Vasco de Gama qui vient à Terceira enterrer son frère Paulo de Gama au retour de son premier voyage en 1499. |
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Autel en argent, à une époque où l'argent était plus précieux que l'or. |
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Marie et Etienne ; baignade dans une piscine naturelle |
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La zone balnéaire de Biscoitos |
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Paysage de la côte nord de Terceira |
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Etienne et Marie |
Etienne et Marie embarquent pour une
semaine jusqu’à São Miguel. Ils sont sur
place depuis déjà deux jours et nous les retrouvons à bord dimanche en rentrant
de la messe à la cathédrale de Angra do Heroismo. Dès le déjeuner pris, nous
profitons de leur voiture de location pour faire un premier tour de l’île, sur
sa côte nord près de Biscoitos, pour
une baignade dans une des nombreuses piscines naturelles de l’île suivie d’une
longue promenade le long des magnifiques falaises.
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A Praia da Vitoria, un exemple des nombreux Impérios do Spirito Santo, particulièrement typiques de Terceira, qui servent surtout lors des processions des fêtes qui se prolongent du jour de la Pentecôte à la fin du mois d'août. |
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Encore un império... |
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Une rue d'Angra do Heroismo |
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Vila Nova |
Le soir, dîner de retrouvailles dans
un bon resto de fruits de mer dans le petit village de pêcheurs de São Mateus proche de Angra. Nouvelle balade le lendemain pour visiter
l’intérieur de l’île, descente au fond de la gueule du volcan de la Gruta do Algar do Carvão et promenade de
fin d’après-midi dans la petite ville de Praia
da Vitōria, la deuxième ville de l’île sur la côte ouest.
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Promenade au fond du gouffre do Algar do Carvão |
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Une belle pêche de poulpes |
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Encore une zone balnéaire... |
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En route vers São Miguel, Marie en vraie fille de marin |
Après une dernière journée à déambuler
dans la ville d’Angra sous un temps
maussade, nous appareillons en fin d’après-midi vers São Miguel. Le temps pluvieux et le vent soutenu nous accompagnent
sur les 95 milles du trajet, mettant à l’épreuve les estomacs non amarinés,
mais le ciel se dégage au moment où nous atterrissons sur São Miguel. Nous entrons avec un beau temps dans le port
de Ponta Delgada en début
d’après-midi du mercredi 24 mai.
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Paysage des hauteurs de São Miguel |
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Belle-mère et belle-fille devant le ''Lac des Sept Cités'' |
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Au premier plan, le Lagoa Verde, au fond, le Lagoa Azul. |
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Promenade au-dessus des lacs de volcans à São Miguel |
Nous profitons pleinement de ces
quelques jours dans la plus grande île des Açores avant que Marie ne reprenne
l’avion vers Nantes et la dernière traversée d’Alfred vers la Bretagne. C’est
d’abord une magnifique journée sur l’extraordinaire Caldeira das Sete Citades, lieu mythique où reposent, au fond d’un
immense cratère de 7 km de diamètre les deux lacs jumelés, Lagoa Azul et Lagoa Verde,
au fond desquels sont ensevelies les Sept Cités fabuleuses de l’Atlantide….
Etienne et Marie entreprennent une longue randonnée sur les crêtes du volcan,
surplombant la mer d’un côté et le cratère de l’autre, tandis que Dominique et
Catherine font une randonnée plus modeste autour de quelques lacs aux
alentours. Une magnifique journée.
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Mosteiros, côte ouest de São Miguel |
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Après la 'rando', une petite bière au coucher du soleil devant la mer |
Vendredi 26 est une journée bien
maussade. Nous avons rendez-vous dans la station thermale de Furnas avec Hélène et Antoine Arlet qui se promènent
sur l’île avant qu’Antoine embarque sur Alfred pour la dernière traversée. Nous
les retrouvons dans le magnifique jardin botanique de Furnas pour une promenade
très agréable malgré le temps couvert dans l’exubérance tropicale de ce jardin.
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Drôle de plante en forme de "tête de loup" |
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Les décoration florales de la grande fête de Ponta Delgada, la procession de Santo Cristo dos Milagres... |
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... et le Convento de Nossa Senhora da Esperança de Ponta Delgada illuminé pour la même fête. |
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Barques de pêche à Vila Franca do Campo, première capitale de São Miguel |
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Une des devises inscrites sur les coques: "L'Amour de Dieu est comme la mer, tu peux en voir le début mais jamais la fin." |
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Vila Franca do Campo |
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Représentation des grands de ce monde au Purgatoire (XVIème siècle) |
Bientôt pourtant, une pluie dense s’installe
nous obligeant à nous réfugier dans la vaste piscine d’eau ferrugineuse au
centre du parc, où l’eau sort de la terre à 40°C maintenant une température
très chaude et agréable : nous nous sentons tellement bien dans ce refuge
aquatique que nous y restons jusqu’au soir avant d’aller dîner dans un
restaurant de Furnas où l’on sert le fameux cozido das Furnas,
ce ragoût local cuit à l’étouffé dans les entrailles sulfureuses de la terre.
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Fumeroles de Furnas |
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Jardin botanique de Parque de Terra Nosta à Furnas |
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Baignade sous la pluie dans l'eau ferrugineuse à 39°C |
L’appareillage approche, Hélène et
Marie ont repris l’avion vers la France dimanche matin. Alfred est heureux de
sentir l’air de la Bretagne toute proche avec son nouvel équipage :
Etienne, Antoine, Catherine et Dominique, auxquels vient de se joindre Michel
de Saint Remy qui a déjà parcouru nombre de milles à bord et qui embarque sur
la patte de l’ancre dimanche soir 28 mai pour appareiller le lendemain.
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Antoine et Hélène |
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Le décor de pierre de la façade de l'église de Nordeste |
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Selfie familial |