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L'équipage Canaries - Cap Vert : frais et dispo le jour du départ.... |
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.... autour du ti'punch, après quelques jours. |
Jeudi 29 octobre –Isabeau nous a quittés hier et Antoine ce
matin, Catherine et Dominique sommes seuls pendant deux jours avant l’arrivée
de nos nouveaux équipiers. Nous passons ce temps tranquillement, à retourner
nous promener dans certains quartiers de Las Palmas, à faire quelques bricolages
sur Alfred, et à faire le plein de vivres pour être prêts à partir dès que le
nouvel équipage sera à bord. Nous retournons dans le quartier de la cathédrale
Santa Ana où nous avions passé un long moment avec Antoine dans la
« maison de Christophe Colomb », l’une des nombreuses de cette
région, comme celles de Porto Santo (Madère) ou de la Gomera. Nous apportons
quelques améliorations à Alfred, en particulier le changement systématique des
points d’éclairage intérieurs par des LEDs, ce qui s’avérera très efficace en
économie d’énergie.
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L'activité intense du porte de Las Palmas |
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La cambuse d'Alfred |
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Gregoire et Mathilde à la table de navigation |
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Risées du large |
L’équipage de l’étape Canaries-CapVert, un équipages
‘’djeuns’’, des jeunes cousins, Grégoire Mouly, Damien Arlet, Mathilde
Chevillotte et Jean Dubrel, sort de l’avion le 31 au soir ; ils nous
retrouvent dans le bistrot où nous avons pris nos habitudes, le « Velero
2006 » ; nous rejoignons Alfred au mouillage devant la plage car il
n’y a plus aucune place dans la marina de Las Palmas confisquée par les bateaux
de l’ARC (Atlantic Rally for Cruisers)
qui partent en troupeau dans deux semaines pour leur transat. Après avoir fait
les pleins d’eau et de gazole et une inspection de la tête de mat par Damien ,
nous appareillons le dimanche premier
novembre en fin de matinée vers le Cap Vert. La météo annoncée pour la semaine
est bonne, avec un régime d’alizés enfin installés qui devrait nous amener à
bon train vers Mindelo au Cap Vert à 860 milles au Sud-Ouest..
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Mathilde et son doudou, le pingouin Alfred |
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Jean : la patience du pêcheur.... |
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Le carré d'Alfred, salon de lecture |
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Catherine plongée dans la relation du voyage d'Emmanuel et caroline sur Astrée en 2002 |
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800 milles sans toucher aux écoutes! |
Après une première après-midi avec une brise de NE bien
installée où nous filons à 7 nœuds le long de la côte Est de Grande Canarie, le
vent mollit dans la nuit et l’allure se ralentit pendant les deux jours suivant
au rythme assez modeste de 100 milles par jour, partiellement au moteur. Nous
nous installons en douceur dans le rythme de la traversée hauturière, avec la
succession des quarts de nuit (partagés en cinq…. tranquille !), et passant
la journée, les uns en petits bricolages, d’autres à surveiller les lignes de
pêche (bredouille jusqu’au dernier jour…) les siestes… la lecture… les jeux de cartes…. les
siestes…,, afin d’être en forme pour honorer le p’tit punch du soir.
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Mathilde sourit au passage du Tropique du Cancer: 23°27'N |
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Santé = propreté |
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Damien sous la douche |
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Soleil du soir sous le Tropuque du Cancer |
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Jean |
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Greg, fine canne, choisit son rapala |
Enfin, dans la soirée du mardi 2 novembre, la brise
s’établit enfin à force 4 à 5, avec une mer de l’arrière très régulière de l’arrière,
et nous filons à 7 nœuds sur la route, 150 milles par jour, nous permettant de
caresser le désir d’être arrivés à Sao Vicente avant samedi soir, pour pouvoir
faire le tour des bistrots de Mindelo où l’on jour de la musique en fin de
semaine. Seul petit incident nautique
pendant la traversée, l’apparition d’une
voie d’eau : après avoir incriminé puis mis hors de cause le presse-étoupe
de la ligne d’arbre, l’origine est identifiée : l’une des tapes de visite
percées dans la jupe arrière en 2013 pour le démontage du vérin du gros pilote,
après les déboires connus lors du précédent voyage d’Alfred.
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Damien |
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Fin du quart du matin pour Grégoire |
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L'approche des Îles du Cap Vert sur Maxsea |
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La soute à matériel d'Alfred? ... Non! la cabine de Damien! |
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Greg s'instruit |
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Dominique sous la douche |
Le moral est au ‘’beau fixe’’ mais les lignes de pêche toujours
aussi inertes… pas pour longtemps : à 11h30, alors que le cuistot,
désespérant du manque de talent des pêcheurs, s’était rabattu sur un plat
d’œufs durs, les deux lignes remontent à la surface simultanément… au même
moment, un aileron de requin apparaît dans le sillage, visiblement attiré par
nos deux prises : nous nous hâtons de remonter les lignes poursuivis par
l’aileron qui s’approche et avons juste le temps de les sortir de l’eau, à la
‘’barbe’’ du porteur de l’aileron : un gros requin-marteau qui vient
quasiment se cogner contre la jupe arrière d’Alfred, et y revient à deux reprises pour s’emparer de notre pêche :
un beau thon de 2,5 kg et une petite daurade coryphène de 700 grammes. Nos
pêcheurs Jean et Grégoire étaient prêts à se faire hara-kiri, leur honneur est
sauf, et le petit mahi-mahi, accommodé en poisson-cru polynésien, vient
compléter avec bonheur le plat d’œufs durs.
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Jean ou l'imperturbable patience du pêcheur, persuadé que le meilleur est à venir... |
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... et voilà! |
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Un requin-marteau de 3 mètres prêt à nous chaparder nos prises |
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Yeppeeee! Le triomphe du pêcheur |
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La préparation du poisson cru |
Vers 17 heures, nous
découvrons le sommet de Santo Antão (2000 mètres) alors que São Vicente
plus basse et plus proche est encore masquée par la brume. Les îles se
découvrent au moment du coucher du soleil, magnifique, et nous passons l’Ilheu dos Passaros, qui marque l’entrée
du port de Mindelo à Sao Vicente et nous sommes amarrés au ponton de la Maina Mindelo avant 20 heures TU (21h
locales), l’heure du ty’punch. Dîner du thon pêché dans la journée avant
d’aller le soir flâner dans les rues de Mindelo, si animées le samedi soir et
baignées de musique cap-verdienne…
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Quatre comparses |
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La piece a conviction : Mathilde vraiment bosse ses cours d’économie |
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Damien devant Santo Antao |
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Le timonier prepare les pavillons |
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La silhouette de l'Ilheu dos Passaros devant Mindel |
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I am the captain of this boat and I have my wife's permission to say so. |
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Heureux d'arriver apres 860 milles et un peu plus de 6 jours de mer |
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Manoeuvre dans le port de Mindelo |
Dans le port de Mindelo, deux bateaux dignes d’être
mentionnés : le
Merry Maid, pavillon
anglais,
splendide côtre franc de 1904 (30
mètres de long, 34m hors tout) rentrant d’un tour de monde de quatre ans
passant par l’Antarctique, venant du Cap et en route vers Palma de Majorque où
l’attend sa riche propriétaire espagnole.
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Merry Maid (au deuxieme plan) |
Plus étonnant, l’improbable radeau ‘’
RUCb’’, armé par trois papys russes ne buvant
pas que de l’eau et en route pour un tour du monde qui les emmènera jusqu’en
Terre de Graham ; ces trois comparses ont déjà fait leur preuve sur leur
machine faite de trois boudins de néoprène reliés par des bouts de bois :
en 2011, ils ont enchaîné
le Passage du
Nord-Est d’Anadyr au Cap Nord, puis le
Passage
du Nord Ouest. Nordenskjöld et Amundsen se retournent dans leur tombe pour
les saluer – voir
www.rusivanovo.ru.
Le lendemain dimanche 8, après la messe à l’église
Nostra Senhora de la Luz, nous accueillons Daniel arrivant directement de Paris pour un déjeuner tardif à
bord d’Alfred. Nos futurs équipiers de la transat CapVert-Brésil arrivent dans
trois jours pour un appareillage prévu le 12 novembre.
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La marina de Mindelo ... |
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... et le port de Mindelo |
Nous profitons de ces quelques jours pour quelques courses
et emplettes dans la ville de Mindelo, devenue très pimpante avec ses maisons repeintes
de couleurs variées et gaies, mais aussi pour des promenades dans divers points
de l’île de São Vicente, la
praia de São
Pedro pour une première baignade au moment du retour des pêcheurs au soleil
couchant, le village de
Calhau sur la
côte au vent de l’île, où nous nous étions déjà promenés avec Louis il y a
trois ans, et une excursion dans l’île voisine de Santo Antão, le paradis des
marcheurs.
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praia de São Pedro |
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Belle prise de Daniel : une daurqde coryphene de 7 kilos |
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Partie de futebol au soleil couchant a Sao Pedro |
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La plage del Norte de Sao Vicente, entre Calhau et Baia das Gatas |
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Paysage des hauteurs de Santo Antao |
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Le village de pecheurs de Ponta do Sol a Santo Antao |
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Samto Amtao: les cannes en fleur a Ribeira de Paul |
Mercredi 11 novembre en début d’après-midi,
nous accueillons nos nouveaux équipiers de la transat CapVert-Brésil ; les
deux équipages, en particulier la famille Mouly père et fils qui se passent le
relai, profitent d’une dernière après-midi ensemble à Mindelo et d’une dernière
baignade à la plage de São Pedro.
Alfred appareille demain en fin de matinée vers Fernando de Noronha tandis que l’équipage débarquant, Grégoire, Damien,
Mathilde et Jean, retourne à Sant Antão pour une randonnée avant leur retour
pour Paris.
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Pot entre les deux equipages, celui qui nous quitte 8Gregoire Mouly, Damien Arlet, Mathilde Chevillotte, Jean Dubrel) et celui qui embarque pour lq transat (Francois Mouly, Jean-Francois Corbineau, Daniel Laurent, Gerard de la Cochetiere) |
que cela me fait plaisir de revoir Alfred, son capitaine and his wife la délicieuse Catherine, mes chers Jean et Mathilde, Damiano et Greg! vous avez tous l'air bienheureux!! quelle belle balade d'autant que j'ai souvent rêvé de voir ces iles aux plages grises. Peut-être un jour... Bonne traversée pour le nouvel équipage, je vous embrasse tous de tout cœur, Sabine
RépondreSupprimerBon navigation Papa avec ton équipage de choc ! Nous pensons bien fort à toi ! Construis toi plein de souvenirs ! Martin
RépondreSupprimerEnfin des vents portants en quantité raisonnable, un anticyclone revenu à sa place et des cieux sans nuages ! Je suis jaloux ! Bravo à l'équipage qui a eu le nez creux en choisissant sa traversée vers le Cap Vert et bon vent aux courageux trans-navigateurs qui se lancent ! Bise à Catherine qui me semble être la seule femme de la traversée et sera certainement choyée par son équipage. Antoine
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