|
Alfred au mouillage dans le Rio Paraguaçu |
|
Sophie et François |
|
Nanou et Thierry |
|
Catherine, Dominique et Alfred |
Giovanni, notre chauffeur de taxi, va finir par connaître tous les
équipages d’Alfred ; samedi 30 janvier, il emmenait à l’aéroport Minette,
Fanchick et Didier et ramenait du même avion Sophie et François Biette, Thierry
Chazalon et Anne Chéret. Tous les quatre connaissent Alfred : Sophie et
François nous avaient rejoints il y a 3 ans à Cuba dans les Jardins de la Reine,
Thierry avait fait la transat retour des Bermudes aux Açores et Nanou nous
avait rejoint à Horta pour une courte croisière aux Açores.
|
Tambours dans une rue du Pelourinho |
|
Les ors du Couvent Franciscain du Pelourinho |
|
Capoeira féminine |
Comme nous l’avions fait une semaine avant comme le premier contact
avec la Brésil, nous commençons par nous promener dans les rue et places du Pelourinho : Salvador se prépare au
carnaval et la musique est présente dans toute la ville. Nos amis découvrent la
ville historique et ses innombrables églises ainsi que la vue magnifique et en
surplomb sur la Baia de Todos os Santos.
|
Vue du Plourinho |
|
Les danceurs du Carnaval recrutent : François est intéressé... |
|
Catherine et Nanou |
Nous décidons l’itinéraire de notre croisière : ce sera une
navigation en eaux calmes, à l’intérieur de la Baie de Tous les Saints : le
golfe d’Itaparica parsemée de petites
îles et qui s’enfonce à plus de milles
vers le Sud jusqu’à la mer ; la rivière de Paraguaçu située à l’Ouest de la Baie de Salvador et que l’on peut remonter au Nord jusqu’à Cachoeira, ville historique très ancienne et restée très
active ; l’île de Frades,
plantée au milieu de la baie et bordée au Nord de multiples petites îles.
|
Itineraire de la croisière : Salvador, golfe d´Itaparica, Frades, Rio Paraguaçu, Frades, Aratu, Salvador |
|
Scènes se la Baie de Tous les Saints... |
|
Rameur devant le village d´Ítaparica |
Nous partons dès le dimanche soir 31 janvier après la visite du
Pelourinho, et quittons rapidement le
Terminal Nautico pour être le plus vite possible dans la liberté d’un mouillage
forain ; nous arrivons à la nuit vers 20 heures et posons notre pioche
mouillage nord de l’île d’Itaparica : baignade, apéro, baignade, dîner,
baignade, dodo.
Lundi matin, nous nous enfonçons plus profondément dans le golfe
d’Itaparica ; celui-ci débouche au Sud sur la mer mais nous n’oserons
pas (pour cette fois-ci ???) tenter
cette sortie car elle est fermée par un pont dont le tablier est à 19 mètres
(basse-mer de vive-eux moyenne) alors que le tirant d’air d’Alfred est 18m. Ce
golfe offre des belles haltes ; nous nous arrêtons pour déjeuner devant
la plage de l’île de Saraiba puis poursuivons
pour passer la nuit au fond du golfe, dans un calme absolu devant la cascade de Tororó.
|
Hérons dans le golfe d’Itaparica |
|
Mouillage à la cascade de Tororó |
|
Baignade dans la douceur du soir, Thierrt et Nanou |
|
Baignade avec des habitants près de la cascade |
|
Nanou dans la douceur du soir |
Le lendemain, après être allé jusqu’au pont où chacun a pu exprimer sa
petite conjecture (ça passe ! … non, ça ne passe pas !) nous faisons
demi tour et remontons
Itaparicajusqu’à
la petite marina située à la pointe Nord et nous allons en taxi faire une
balade le long des belles plages situées sur l’autre rive, face à l’océan et
face à Salvador. Après être retourné au port et une dernière caipirinha (très
généreuse en cachaça…) au coucher du soleil dans une gargote sur la plage près
du port, nous rentrons sur Alfred, un peu pompette mais marchant droit.
|
Gargote sur une plage de la cóte Est d´Ítaparica |
|
Côte NE d’Itaparica ; entrée de la baie ; au fond Salvador |
|
Les cuisinieres papotent beaucoup et travaillent un peu... |
|
Vieux fort portugais à la pointe d’Itaparica |
|
Dernière Caipirinha |
Mercredi 3 février, nous changeons d’horizon et traversons la moitié de
la Baie pour naviguer autour de l’ilha dos Frades ;
l’île est bordée sur tout son pourtour de belles plages de sable blanc où
les bahiannais viennent passer les fin de semaines, transportés depuis Salvador
par des escunas. Nous y passons la journée et, en fin d’après-midi, nous
faufilons au nord de l’île pour retrouver le charmant mouillage de Bom Jesus, entre l’île du même nom et
Frades.
|
Plage de Frades |
|
La petite église Nossa Senhora de Loretto, au Nord de l´île de Frades |
|
Le petit village de l´île de Bom Jesus |
|
Ciel en feu le soir à Bom Jesus |
|
Départ à la pêche au petit matin |
|
Thierry |
Depuis que nous sommes au Brésil, nous entendons parler du marché du
samedi matin à Margogipe, sur le Rio Paraguaçu. Nous quittons donc le
mouillage de Bom Jesus jeudi matin avec trois jours devant nous pour explorer
les multiples sites de la rivière dont nous n’avons eu qu’un premier aperçu lors
de nos deux incursions précédentes. Après un premier mouillage pour le déjeuner
et la baignade à l’abri de l’île maintenant familière de Monte Cristo située dans l’estuaire, nous remontons le Paraguaçu jusqu’au village de Santiago do Iguapé situé dans un bras
mort de la rivière, à 16 milles en amont de l’estuaire> Nous admirons au passage le
fort de la Ponta Salamina, construit
début XVIe pour protéger Maragogipe, puis le monastère de Santo Antônió dont l’escalier monumental descend majestueusement du
parvis de l’église jusqu’au fleuve.
|
Hérons et ibis rouge |
|
Fort de la Ponta Salamina |
|
Sophie sur le fort de Salamine qui garde le Rio Paraguaçu |
|
Alfred au mouillage sur la fleuve Paraguaçu |
|
Sophie et Catherine devant le Covento de Sao Antonio |
|
Eglise de Santiago de Iguape |
Le village de Santiago de Iguape est très animé : on prépare le
carnaval qui commence demain et toute la jeunesse du village s’amuse sur la
place, déguisée en monstres horribles ou jouant de la percussion dont
l’harmonieux vacarme va nous nous bercer pendant toute la nuit…. Nous
rencontrons Jean-Pierre, un Français arrivé en voilier il a plus de 30 ans à
Santiago où, après des activités multiples, il a créé une poussada. Sur ses
conseils, nous décidons d’aller le lendemain avec le minibus de Zé (diminutif
de Josefe ?) visiter la ville de Cachoeira,
située à 40 km sur le bras principal du Paraguaçu.
|
Silence, on lit .... |
|
Sophie et Cath |
|
Arroseur arrosé devant Santiago de Iguape |
|
Sechage (artistique) du poisson |
|
Couleurs du soir au mouillage de Santiago de Iguape |
|
Monstres de Carnaval ! |
|
Diner à Santiago |
Belle journée de balade à Cachoeira le vendredi 5 février : cette
vieille cité coloniale, très prospère aux XVII-XVIIIènes siècles, est
construite au bout de la partie ‘’navigable’’ du Paraguaçu (pour les saveiros d’1m de tirant-d’eau), en aval
d’un grand barrage. Nous passons la journée à nous promener dans les rues de
Cachoeira et de São Felix, sa ville
jumelle située de l’autre côté du pont : églises et monastère, restaurant
‘’au kilo’’ (on pèse l’assiette au bout du buffet et l’on paie au poids quel
que soit son contenu), joli marché, visite de l’usine de tabac Dannemann (les meilleurs cigares du Brésil, dit-on) et surtout la
belle surprise d’une magnifique fête nautique produite fortuitement ce jour-là
pour un tournage de la télévision.
|
Eglise Nossa Senhora de Rosário de Cachoeira |
|
Praça da Aclamação où fut proclamée l’indépendance du Brésil en 1822 |
|
Fête nautique sur le Rio Paraguaçu |
|
Usines ´´Dannemann´´ , les meilleurs cigares du Brésil. |
|
Barrage sur le fleuve, en amont de Cachoeira |
Après cette belle journée, nous rentrons en fin d’après midi sur Alfred
et redescendons la rivière pour mouiller devant le Covento de Santo Antônioen espérant trouver devant ce lieu de
spiritualité une nuit calme… mauvaise pioche, les joueurs de percussion sont
aussi en forme que la veille à Santiago et accompagneront nos tentatives de
sommeil pendant toute la nuit : il faut s’y résoudre, on ne dort pas
pendant le carnaval !
|
Alfred descend le Paraguaçu de San Francisco do Iguape vers le Covento de Santo Antonio |
|
Sophie et Thierry au mouillage devant le monastère de Santo Antonió |
Samedi matin 6 février, nous mouillons au bout du long débarcadère
proche de Maragogipe et passons la matinée au marché très animé de ce gros
bourg d’une région maraîchère très active ; nous goûtons les odeurs et les
saveurs et complétons la cambuse d’Alfred et fruits et légumes.
|
Marché de Maragogipe |
|
Saveiro devant la grande jetée de Maragogipe |
|
Cimetière de saveiros pres de Maragogipe |
Dans l’après-midi, Alfred nous fait sortir du Paraguaçu, en passant
devant des installations impressionnantes de radoub de plateformes
pétrolières et nous ramène dans la baie
de Tous les Saints ; l’alternance soudaine de recoins bucoliques où l’on a
l’impression d’être seul au monde et d’installations industrielles imposantes
est un des aspects très inattendus de cette navigation.
|
Plateformes pétrolières sur le Rio Paraguaçú |
|
Méditation du soir |
Nous faisons voile à nouveau vers les îles éparses au Nord de Frades, ilha das Vacas, de Maria Guarda et de Madre de
Deus, dans l’espoir de trouver enfin un mouillage calme après les deux
nuits précédentes au son des tambours…. Nous avons du mal à trouver ce refuge
et trouvons enfin ce que nous cherchons dans un bras de l’île BomJesus.
|
Dodo dans le cockpit |
Nous sommes déjà dimanche et le temps est malheureusement venu de
regagner Salvador car nos amis repartent demain. Après une petite excursion
exploratoire dans le canal étroit et sinueux de
Cotegipequi mène à la
Baia de
Aratú, au nord-est de la Baie de Tous les Saints, nous mettons le cap par
bonne brise sur Salvador. Le Terminal Nautico est bondé de bateaux pavoisés à
l’occasion du Carnaval, en particuliers
d’une dizaine de grands bateaux du ‘’World ARC’’ achevant un tour du
monde à la voile dans le cadre d’un des rallyes de l’
Atlantic Rally for Cruisers.
|
L’adresse du bricoleur en baie d’Aratú |
|
Quelques minutes plus tard, le savoir-faire du toubib assisté de son infirmière |
|
Nanou et Sophie, retour a Salvador |
Une dernière soirée à Salvador que nous passons dans le Pelourinho à
nous remplir les yeux de couleurs et les oreilles du rythme des percussions de
cette fête incroyablement sensuelle et populaire du Carnaval de Salvador de
Bahia.
Sophie, Anne,
François et
Thierry nous quittent, accompagnés à l’aéroport par notre fidèle
Giovanni ; nous leur souhaitons une heureuse poursuite leur voyage à Rio
de Janeiro et à Parati et espérons
les
revoir bientôt sur Alfred. Catherine les suit de quelques heures pour passer
quelques jours à Paris pour la naissance du bébé de Benjamin et Clélia.
|
Adieu Alfred, à la prochaine ! |
|
Le précieux Giovanni et son taxi :tous nos équipiers du Brésil le connaîtront! |
Chere Catherine, cher Dominique
RépondreSupprimerUn immense merci pour voter carte de Baia! Nous sommes tres touches d'autant plus que nous connaissons bien la vile avec Martin car nous y avons passé le Carnaval en 2011 Lorsque nous habitions Sao PAulo! Nous et ions dans les blocos avec alegria! Cest sympa de voir votre blog avec des tetes connues :) cela nous sort du quotidien et de la neige belge !
Avec toute noire amitie, Lorraine, Martin et Victoria delassus le pomellec
J'aime trop les photos.
RépondreSupprimerMarguerite,votre petite-fille qui vous aime :)