dimanche 6 mars 2016

Croisière dans la Baie de Camamú

Rédigé par Cécile, Pierre et Félix.

A Salvador en attendant la naissance d’Eve

Nous avons dû laisser Sophie chez sa grand-mère à Montauban, aux bons soins de Clarisse, de Valérie et de Vincent (merci mille fois !), et c’est avec Félix seul que nous sommes partis explorer le Brésil. J’espère Sophie que tu ne nous en tiendras pas rigueur lorsque tu seras grande…


Nous avons d’abord passé 3 jours à Salvador, avec Papa. Maman attendait à Paris la naissance d’Eve, qui est arrivée in extremis – le jour du terme dimanche 14 à 17h30 - la veille de son vol !...  

Bravo Clélia et Benjamin, c’est une très jolie Eve

Ces 3 jours nous ont permis de découvrir la chaleur de Bahia, le Pelourinho et ses belles ruelles, les magnifiques églises (365 en ville !) où nous avons retrouvé un peu de Lisbonne, la Capoiera… et la Caipirinha, qui a rythmé tout notre séjour.  


Alfred au Terminal Naùtico vue du haut de l’Elevador

Arrivée à Salvador

Place du Pelourinho

Batucada dans les rues de Salvador

Plongée sur la plage de Barra Faro

Baie de Camamu




Mardi 16 février, à 6h, nous décollons vers la baie de Camamú ; une journée de mer vers le sud (65 milles) – les estomacs s’acclimatent péniblement, mais sans plainte. Félix nous épate : malgré son mal de mer, il reste calme et réclame tranquillement un seau au moment critique. En chemin, nous entendons des voix… et nous frôlons la pirogue de deux pêcheurs, que nous manquons de couler.
Nous arrivons pour le coucher du soleil, dans un mouillage entre l’île de Goio et celle de Sapinho, un petit bras de rivière calme et paradisiaque. Caipirinha.
Le lendemain, nous profitons de lîle de Goio, où Félix apprend coup sur coup à respirer avec un tuba, et à nager avec masque et tuba ! Le reste de l’après-midi, il l’a passé dans l’eau, passionné par cette nouvelle découverte.

Hardi les gars, vire au guindeau ! good-bye farewell !

Moqueca de Peixe et de Camarãoes sur l’île de Goio

Félix à la manœuvre

La plage est à nous !

On progresse !
Arrivée épique à la ville de Camamú


La route vers la petite ville de Camamú se situe en dehors des zones hydrographiées. Nous y parvenons en suivant l’escuna de Rodrigo - le ‘’Rainha do Mar’’ - un bateau de promenade de la baie. Au milieu de la mangrove, la navigation est délicate : il y a un mètre d’eau dans un chenal étroit, non balisé, aux multiples lacets imprévisibles. Nous arrivons le soir à Camamú, et occupés que nous étions à remercier Rodrigo, nous manquons d’arracher les fils téléphoniques qui traversent la rivière, en haut de notre mât. Nous les avons tendus comme un string brésilien, mais heureusement ils ont tenu ! Les strings brésiliens, c’est du solide !

Expédition sur l’île de Pedra Furada

Rainha do Mar nous guide vers Camamú

Escunas devant le chantier naval qui les a construites 
Les hauts de Camamú
A Camamú, il n’y a aucun autre voilier que nous, et nous avons le sentiment qu’il n’y en a pas eu depuis longtemps ! Nous sommes au bout du monde.
Le jeudi 18 au matin, nous admirons le chantier naval ; y sont construits de superbes embarcations en bois, d’une vingtaine de mètres de longueur. Papa admire la qualité du travail. Au marché, nous achetons pour Félix un requin, que nous dégustons au déjeuner, en faisant la route du retour grâce à la trace de notre GPS. Félix adore le requin, c’est encore meilleur que le crocodile de Madagascar !

Vue du chantier naval São Jorge 
Une Escuna en lamellé-collé

Requinou n’est plus tout seul

La cuisine du requin
Nous passons ensuite l’après-midi sur l’île de Grande Camamú, d’abord sur la superbe plage de la Punta de Pedras, puis dans le village. Nous y croisons des lémuriens qui se baladent sur les fils électriques. Nous dînons des fruits à pain ramassés en chemin. Et pour ses cinq ans, fêtés pour la 3ème fois, Félix reçoit un piranha (pour décorer, pas pour manger).

Plongée sous un arbre

Un coin de paradis

Ilha Grande de Camamu

Lémuriens sur le fil

Charmante petite église

Le piranha venge le requin

Rase mangrove

Le lendemain, nous remontons la baie, dépassons Maraú, sortons à nouveau de la carte hydrographiée, pour atteindre, à travers un dédale de mangrove, la cascade de Tremembé. Encore une fois, le chenal est millimétré, et nous passons à 2 mètres des palétuviers. Nous mouillons au pied de la cascade ; magique ! Nous savourons une caïpirinha chez Ada et Niltão, un couple de hippies brésiliens soixantenaires résolument cools. Et dès le soleil couché, nous subissons une attaque en règle de fourmis volantes ; nous nous couchons à 19h !
Nous sommes frappés par le contraste entre le passage de quelques vedettes sonorisées de touristes et le calme de bout du monde une fois la cascade livrée à nous seuls.

Samedi 20, à marée haute, nous quittons la cascade et redescendons à Maraú.  


La cascade de Tremembe – Alfred n’a jamais été aussi loin de La Trinité/mer : 4168 milles à vol d’oiseau


La pluie est à 28°C. L’eau aussi.
L’équipage au complet
Papa et Maman sur la cascade de Tremembé

Une douche d’eau douce, enfin !

Le comité d’accueil de la cascade

Tremembé côté village

Maraú et les plages brésiliennes paradisiaques


De Maraú, nous prenons un taxi pour les plages océaniques de Saqueira, Arandi et Algodões. Nous marchons 4 kilomètres sur la plage de cocotiers. Félix les fait dans l’eau, contre les vagues. Du coup le soir, il dort pendant la messe à Maraú. Il a ainsi échappé à une messe de 2 heures, en portugais, accompagnée par la boîte à rythme du synthé, devant une assistance de vieilles dames !


L’étonnante grande fresque marine de Maraú 
Félix illustre son carnet de voyage

Coup de pêche à Maraú : 1 prise !

Qui dégainera le premier ?... 
Deux amoureux sur une plage déserte de la côte bahianaise

Muscu sur la plage d’Algodões
Le lendemain, nous redescendons la rivière tranquillement en faisant quelques haltes sur les plages d’îlots déserts et mouillons en soirée devant Campinho.
Mardi 23, nous appareillons tôt le matin pour Barra Grande. Nous passons la journée sur la plage de Taipu de Fora, qui dévoile à marée basse une superbe piscine naturelle pleine de poissons. Félix a bien profité de cette plongée et s’est débrouillé comme un chef, tout seul !

Bataille ! Et qu’est-ce que tu dis de ça ?!!!

Déjeuner devant Tatú

Mouillage à 5 mètres de la plage. Vive le dériveur intégral !

Moyen de transport local : la Jardineira pour Taipu de Fora

Piscine naturelle de la plage de Taipu de Fora

Qu’est-ce que c’est que ça ? une serpentine ocellée

Banc de poissons dorés 
Couleurs du soir à Campinho

Pendant que les grands prennent leurs caïpirinhas…

Félix dessine sur le sable

Retour vers la Baie de Tous les Saints

Sur la route du retour que nous coupons en deux, nous faisons halte sur l’île de Tinharé, dans l’anse de Garapuá. Papa prépare des frites de fruit à pain cueilli dans le village de pêcheurs.
Le 25 au matin, avant de repartir, nous allons avec Félix en annexe explorer en plongée les alentours du platier. C’est super de pouvoir le faire tous les trois !  

‘’Domino, Domino, le soleil chante en toi Dominique…’’ 
Petite église à Garapuá

Retour de virée en mer : on débarque tout à l’eau ! 
Scène de la vie courante sur Alfred
Puis nous levons l’ancre pour Morro De São Paulo un peu plus au nord. Nous arrivons juste à temps pour un resto de langouste sur la plage n°4. Il fait un temps superbe, et l’eau est aussi chaude qu’un bain dunkerquois ; pas loin de 40°C !  

Félix lève l’ancre, puis lance au barreur « On est largués ! »

Une eau à 40°C qui brûle les pieds…

Qu’elle est belle !…

Mon Dieu mais qu’elle est belle !...
Dernière étape avant la Baie de Tous les Saints, une longue et belle journée de voile - 55 miles au près - nous amènent dans le fond de la baie d’Itaparica, devant l’île de Saraiba, charmant petit îlot avec une plage de sable blanc très fin. Nous y passons une journée tranquille, de balade, de pêche, de déjeuner de poisson vendu par un pêcheur devant notre îlot.
Nous rejoignons en fin d’après-midi la ville d’Itaparica. Après une dernière caïpirinha, savourée au soleil couchant, nous dînons des coquillages ramassés dans l’après-midi. Ce matin, nous avons fait les 12 derniers miles pour Salvador, et nous avons croisé un banc de dauphins !

Promenade matinale sur une plage de Saraiba

L’île de Saraiba vue du ciel, avant son aménagement (c’est maintenant un îlot privé, à moitié abandonné)

Bouquet de coquillages

Un dernier verre pour la route… A bientôt à Dunkerque !

Un dernier plongeon matinal, à Itaparica



1 commentaire:

  1. Coucou maman,

    Joyeux anniversaire de la part des Rennais !
    Nous avons tous bien pensé à toi en ce grand jour : le 16 mars. Mais je n'ai pas pu approcher l'ordinateur de la journée...
    Les photos sont supers, c'est l' bonheur !
    De tous les 7, je vous embrasse très fort,
    Marie

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