Rédigé par Cécile, Pierre et Félix.
A Salvador en attendant la
naissance d’Eve
Nous avons dû laisser Sophie chez sa
grand-mère à Montauban, aux bons soins de Clarisse, de Valérie et
de Vincent (merci mille fois !), et c’est avec Félix seul que
nous sommes partis explorer le Brésil. J’espère Sophie que tu ne
nous en tiendras pas rigueur lorsque tu seras grande…
Nous avons d’abord passé 3 jours à
Salvador, avec Papa. Maman attendait à Paris la naissance d’Eve,
qui est arrivée in extremis – le jour du terme dimanche 14 à
17h30 - la veille de son vol !...
Bravo Clélia et Benjamin, c’est
une très jolie Eve
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Ces 3 jours nous ont permis de
découvrir la chaleur de Bahia, le Pelourinho et ses belles
ruelles, les magnifiques églises (365 en ville !) où nous
avons retrouvé un peu de Lisbonne, la Capoiera… et la
Caipirinha, qui a rythmé tout notre séjour.
Alfred au Terminal Naùtico
vue du haut de l’Elevador
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Arrivée à Salvador
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Place du Pelourinho
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Batucada dans les rues
de Salvador
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Plongée sur la plage de Barra
Faro
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Baie de Camamu
Mardi 16 février, à 6h, nous
décollons vers la baie de Camamú ; une journée de mer
vers le sud (65 milles) – les estomacs s’acclimatent péniblement,
mais sans plainte. Félix nous épate : malgré son mal de mer,
il reste calme et réclame tranquillement un seau au moment critique.
En chemin, nous entendons des voix… et nous frôlons la pirogue de
deux pêcheurs, que nous manquons de couler.
Nous arrivons pour le coucher du
soleil, dans un mouillage entre l’île de Goio et celle de
Sapinho, un petit bras de rivière calme et paradisiaque.
Caipirinha.
Le lendemain, nous profitons de
lîle de Goio, où Félix apprend coup sur coup à respirer
avec un tuba, et à nager avec masque et tuba ! Le reste de
l’après-midi, il l’a passé dans l’eau, passionné par cette
nouvelle découverte.
Hardi les gars, vire au guindeau !
good-bye farewell !
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Moqueca de Peixe et de Camarãoes
sur l’île de Goio
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Félix à la manœuvre
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La
plage est à nous !
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On
progresse !
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La route vers la petite ville de Camamú
se situe en dehors des zones hydrographiées. Nous y parvenons en
suivant l’escuna de Rodrigo - le ‘’Rainha do Mar’’ -
un bateau de promenade de la baie. Au milieu de la mangrove, la
navigation est délicate : il y a un mètre d’eau dans un
chenal étroit, non balisé, aux multiples lacets imprévisibles.
Nous arrivons le soir à Camamú, et occupés que nous étions à
remercier Rodrigo, nous manquons d’arracher les fils téléphoniques
qui traversent la rivière, en haut de notre mât. Nous les avons
tendus comme un string brésilien, mais heureusement ils ont tenu !
Les strings brésiliens, c’est du solide !
Expédition
sur l’île de Pedra Furada
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Rainha
do Mar nous guide vers Camamú
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Escunas devant le chantier naval qui les a construites |
Les
hauts de Camamú
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A Camamú, il n’y a aucun autre
voilier que nous, et nous avons le sentiment qu’il n’y en a pas
eu depuis longtemps ! Nous sommes au bout du monde.
Le jeudi 18 au matin, nous admirons le
chantier naval ; y sont construits de superbes embarcations en
bois, d’une vingtaine de mètres de longueur. Papa admire la
qualité du travail. Au marché, nous achetons pour Félix un requin,
que nous dégustons au déjeuner, en faisant la route du retour grâce
à la trace de notre GPS. Félix adore le requin, c’est encore
meilleur que le crocodile de Madagascar !
Vue du chantier naval São Jorge |
Une
Escuna en lamellé-collé
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Requinou
n’est plus tout seul
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La
cuisine du requin
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Nous passons ensuite
l’après-midi sur l’île de Grande Camamú, d’abord sur
la superbe plage de la Punta de Pedras, puis dans le village.
Nous y croisons des lémuriens qui se baladent sur les fils
électriques. Nous dînons des fruits à pain ramassés en chemin. Et
pour ses cinq ans, fêtés pour la 3ème fois, Félix reçoit un
piranha (pour décorer, pas pour manger).
Plongée
sous un arbre
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Un
coin de paradis
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Ilha
Grande de Camamu
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Lémuriens
sur le fil
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Charmante
petite église
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Le
piranha venge le requin
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Rase mangrove
Le lendemain, nous remontons la baie,
dépassons Maraú, sortons à nouveau de la carte
hydrographiée, pour atteindre, à travers un dédale de mangrove, la
cascade de Tremembé. Encore une fois, le chenal est
millimétré, et nous passons à 2 mètres des palétuviers. Nous
mouillons au pied de la cascade ; magique ! Nous savourons
une caïpirinha chez Ada et Niltão, un couple de hippies brésiliens
soixantenaires résolument cools. Et dès le soleil couché, nous
subissons une attaque en règle de fourmis volantes ; nous nous
couchons à 19h !
Nous sommes frappés par le contraste
entre le passage de quelques vedettes sonorisées de touristes et le
calme de bout du monde une fois la cascade livrée à nous seuls.
Samedi 20, à marée haute, nous
quittons la cascade et redescendons à Maraú.
La
cascade de Tremembe – Alfred n’a jamais été aussi loin
de La Trinité/mer : 4168 milles à vol d’oiseau
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La
pluie est à 28°C. L’eau aussi.
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L’équipage
au complet
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Papa
et Maman sur la cascade de Tremembé
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Une
douche d’eau douce, enfin !
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Le
comité d’accueil de la cascade
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Tremembé
côté village
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Maraú et les plages brésiliennes paradisiaques
De Maraú, nous prenons un taxi
pour les plages océaniques de Saqueira, Arandi et
Algodões. Nous marchons 4 kilomètres sur la plage de
cocotiers. Félix les fait dans l’eau, contre les vagues. Du coup
le soir, il dort pendant la messe à Maraú. Il a ainsi échappé à
une messe de 2 heures, en portugais, accompagnée par la boîte à
rythme du synthé, devant une assistance de vieilles dames !
L’étonnante grande fresque marine de Maraú |
Félix
illustre son carnet de voyage
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Coup
de pêche à Maraú : 1 prise !
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Qui dégainera le premier ?... |
Deux
amoureux sur une plage déserte de la côte bahianaise
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Muscu
sur la plage d’Algodões
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Le
lendemain, nous redescendons la rivière tranquillement en faisant
quelques haltes sur les plages d’îlots déserts et mouillons en
soirée devant Campinho.
Mardi
23, nous appareillons tôt le matin pour Barra Grande.
Nous passons la journée sur la plage de Taipu de Fora, qui dévoile
à marée basse une superbe piscine naturelle pleine de poissons.
Félix a bien profité de cette plongée et s’est débrouillé
comme un chef, tout seul !
Bataille !
Et qu’est-ce que tu dis de ça ?!!!
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Déjeuner
devant Tatú
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Mouillage
à 5 mètres de la plage. Vive le dériveur intégral !
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Moyen
de transport local : la Jardineira pour Taipu de Fora
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Piscine
naturelle de la plage de Taipu de Fora
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Qu’est-ce
que c’est que ça ? une serpentine ocellée
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Banc de poissons dorés |
Couleurs
du soir à Campinho
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Pendant
que les grands prennent leurs caïpirinhas…
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…Félix
dessine sur le sable
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Retour vers la Baie de Tous les
Saints
Sur la route du retour que nous coupons
en deux, nous faisons halte sur l’île de Tinharé, dans
l’anse de Garapuá. Papa prépare des frites de fruit à
pain cueilli dans le village de pêcheurs.
Le 25 au matin, avant de repartir, nous
allons avec Félix en annexe explorer en plongée les alentours du
platier. C’est super de pouvoir le faire tous les trois !
‘’Domino, Domino, le soleil chante en toi Dominique…’’ |
Petite
église à Garapuá
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Retour de virée en mer : on débarque tout à l’eau ! |
Scène
de la vie courante sur Alfred
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Puis nous levons l’ancre pour Morro
De São Paulo un peu plus au nord. Nous arrivons juste à temps
pour un resto de langouste sur la plage n°4. Il fait un temps
superbe, et l’eau est aussi chaude qu’un bain dunkerquois ;
pas loin de 40°C !
Félix
lève l’ancre, puis lance au barreur « On est largués ! »
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Une
eau à 40°C qui brûle les pieds…
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Qu’elle
est belle !…
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…Mon
Dieu mais qu’elle est belle !...
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Dernière
étape avant la Baie de Tous les Saints, une longue et
belle journée de voile - 55 miles au près - nous amènent dans le
fond de la baie d’Itaparica, devant l’île de Saraiba,
charmant petit îlot avec une plage de sable blanc très fin. Nous y
passons une journée tranquille, de balade, de pêche, de déjeuner
de poisson vendu par un pêcheur devant notre îlot.
Nous
rejoignons en fin d’après-midi la ville d’Itaparica. Après une
dernière caïpirinha, savourée au soleil couchant, nous dînons des
coquillages ramassés dans l’après-midi. Ce matin, nous avons fait
les 12 derniers miles pour Salvador, et nous avons croisé un banc de
dauphins !
Promenade
matinale sur une plage de Saraiba
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L’île
de Saraiba vue du ciel, avant son aménagement (c’est
maintenant un îlot privé, à moitié abandonné)
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Bouquet
de coquillages
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Un
dernier verre pour la route… A bientôt à Dunkerque !
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Un
dernier plongeon matinal, à Itaparica
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Coucou maman,
RépondreSupprimerJoyeux anniversaire de la part des Rennais !
Nous avons tous bien pensé à toi en ce grand jour : le 16 mars. Mais je n'ai pas pu approcher l'ordinateur de la journée...
Les photos sont supers, c'est l' bonheur !
De tous les 7, je vous embrasse très fort,
Marie