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Notre équipage des Îles Vierges Britanniques: Gilles, Stéphanie, Claire et Paul |
Saint Martin, marina de Fort Louis
à Marigot, lundi 11 mars. Notre
équipage précédent vient de nous quitter après un dernier déjeuner à bord et
nous accueillons nos nouveaux compagnons pour une croisière aux Îles Vierges Britanniques (BVI). Stéphanie
et Gilles L’Haridon sont des amis de
longue date depuis notre arrivée à Nantes en 1985 où nous étions voisins ;
ils embarquent avec leurs amis Claire et Paul Boullier dont nous allons faire
la connaissance. Un équipage 100% breton. Après les pleins faits et les courses,
Alfred est prêt à partir et nos amis nous invitent à un dîner de départ dans un
resto proche de la marina avant une dernière nuit au port.
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En vue des Îles Vierges!! |
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Concertation pour franchir la passe d'entrée de Virgin Gorda Sound... |
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... entre les cayes |
Nous quittons Marigot le
lendemain vers midi pour une première journée d’accoutumance et faisons route
tranquillement sous génois seul jusqu’à l’île voisine d’Anguilla pour y passer l’après-midi. Mouillage à Road Bay, sur la côte NE de l’île pour
quelques heures de détente, baignade et connaissance d’Alfred pour notre nouvel
équipage. Nous en repartons après le dîner, vers 21h30, pour une nuit de
navigation vers les BVI à un peu plus de 70 milles, quarts de nuit partagée
entre Paul, Dominique puis Gilles.
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Premier ti'punch à Virgin Gorda |
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Paul inspiré par le coucher du soleil |
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Les Baths |
Nous arrivons dans la matinée à Virgin
Gorda, l’une des trois grandes îles des BVI (avec Tortola ainsi qu’Anegada
où nous n’irons pas) et passons toute la journée à divers mouillages de Gorda Sound, vaste baie très abritée
d’environ deux milles de diamètre protégée par un chapelet de petites îles et
bancs de coraux dans laquelle sont mouillés de nombreux yachts. Baignades,
promenades sur la plage, joyeuses parties de dominos ou de ‘’code-name’’,
lectures et, bien sûr, ti’punch pour animer les conversations du soir.
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Claire et Paul |
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Les rouleaux des Baths en rendent l'accès un peu sportif |
Appareillage de Gorda Sound vers 9
heures le jeudi 14 mars, direction Spanish
Town, la capitale de Virgin Gorda, pour
accomplir les formalités de clearance d’entrée que nous espérons expéditives….
L’« expédition » de ces formalités, très organisées et informatisées
au demeurant, sera un vrai chemin de croix pour le capitaine d’Alfred qui
parviendra néanmoins à garder le flegme britannique qui convient en ces lieux….
L’affaire faite, nous nous dépêchons de rejoindre le bien connu mouillage des Baths voisin. Les Baths offrent un paysage étonnant et spectaculaire d’énormes blocs
de granit amassés sur la plage, une sorte de ‘’Ploumanach sous les cocotiers’’.
La mer est cependant trop agitée, nous débarquons à la nage mais renvoyons la
promenade au lendemain en espérant des conditions plus clémentes et mouillons
pour la nuit à Saint Thomas Bay,
devant Spanish Town.
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Gilles |
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Alfred au mouillage devant Devil's Bay |
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Exploration dans les rochers: Stéphanie, Claire, Dominique, Paul et Gilles |
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En route vers Guana Island |
La matinée du lendemain est consacrée à la tentative de débarquement aux Baths, à Devil’s Bay : tentative réussie, le temps est plus clément que
la veille et nous permet de rejoindre
la plage pour une jolie promenade dans le dédale des immenses rochers
enchevêtrés où l’eau pénètre formant des vasques au creux des rochers où l’on
se baigne : les Baths. Nous
quittons Devil’s Bay en fin de
matinée pour un long bord sous génois seul vers les îles situées au nord de Tortola.
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Vue de Iguana Head en 2017 par nos petites-filles, Pauline et Elise |
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Depuis, l'iguane a perdu son nez! Dog Head???? |
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La magnifique plage de Guana Island |
Après un mouillage rapide pour le temps du déjeuner, bien à l’abri dans le
passage entre Great Camanoe et Little Camanoe, nous mouillons sur
corps-mort sous le vent de Guana Island, à
White Bay. L’île tient son nom d’un
rocher remarquable, en forme de tête d’iguane qui dépasse de sa pointe ouest, The Iguana Head ; déception,
l’iguane a perdu son nez depuis notre dernier passage et le rocher ressemble
désormais davantage à une tête de chien…. Nous passons la nuit devant cette
magnifique plage avec un ciel qui se couvre.
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Temps breton sur la route de Jost Van Dyke |
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A White Bay sur Jost Van Dyke, des tortues!!.... |
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.... des frégates!!!.... |
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... des pélicans!!!! |
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Alfred, notre gros bébé |
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Vue de White Bay à Jost Van Dyke |
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Claire et Paul |
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Gilles et Stéphanie |
Nous nous réveillons le lendemain 16 mars par un temps maussade, un crachin
breton offert à Catherine pour son anniversaire. Nous quittons Guana Island dans la boucaille, longeons
la côte nord de Tortola et arrivons
enfin en fin de matinée à White Bay,
à l’extrémité ouest de l’île de Jost Van
Dyke où nous prenons un corps-mort à 30 mètres de la plage, à l’abri d’une
barrière de corail. C’est un après-midi de détente, de plongée parmi les
tortues, de session internet dans une gargote de la plage, admirant les
nombreuses frégates qui volent au-dessus de nous. Pour fêter dignement les 24
et quelques bougies de Catherine, notre équipage nous invite le soir à un
excellent dîner au restaurant de la plage.
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P'tit déj' à Jost van Dyke |
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Notre gargote de White Bay pour internet et WhatsApp |
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Alfred à 30m de la plage |
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Happy Birthday Catherine!! |
Dernier mouillage à l’heure du déjeuner le 17 mars à Long Bay, à l’Est de Jost Van
Dyke avant de nous diriger en fin de journée vers la baie très abritée de Sopers Hole, à l’Ouest de Tortola, île principale des BVI, pour la
‘’clearance out’’. Les formalités de sortie sont effectuées très rapidement le
lendemain matin, ainsi que les pleins d’eau, gasoil et essence pour assurer le
transit vers Saint Domingue qui
approche, et nous repartons à midi vers les deux dernières îles que nous
voulons visiter, toutes proches, Norman
Island et Peter Island.
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En route vers Long Bay |
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Le mouillage de Long Bay à l'Est de Jost Van Dyke |
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L'arrivée à Sopers Hole |
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Alfred |
Norman Island est, dit-on, l’île qui inspira Stevenson
pour « L’ïle au Trésor ». Il avait appris par une vieille lettre de
son grand-père qu’un trésor y avait été découvert dans des grottes marines, the Caves, situées sur une pointe
désormais appelée Treasure Point.
Nous allons mouiller devant ce lieu évocateur pour plonger au fond des Caves ; les fonds sont magnifiques
mais nous les trouvons beaucoup moins poissonneux que quand nous y étions
passés en 2017 avec nos enfants et petits-enfants qui s’en étaient régalés.
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Catherine et Paul |
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West End Harbour ou Sopers Hole |
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Les jolies maisons de West End aux couleurs de gâteaux à la crème anglais |
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Catherine et Stéphanie |
Nous passons la nuit dans la baie voisine, The Bight, très grande et très abritée, avant de repartir le lundi
18 mars pour notre dernier mouillage aux BVI, Peter Island. Nous profitons de cette dernière après-midi au fond
de White Bay (encore une…) entourés
d’une belle nature encore vierge ; sommes-nous les derniers à en
jouir ? Des pancartes ‘no trespassing’ sont disposées sur la plage,
annonçant l’ouverture prochaine d’un chantier de construction d’un hôtel de
grand luxe…
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The Caves à Norman Island |
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Dernier mouillage aux îles Vierges, White Bay à Peter Island, bordé d'une nature vierge
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En route vers Punta Cana, les garçon glandent.... |
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... et les filles bossent |
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Partie de 'code name' à bord |
Adieu les Îles Vierges, il est temps, levons l’ancre. Nous avons décidé de
couper en deux le trajet vers Punta Cana
en nous arrêtant une nuit à l’abri de l’île Caja
de Muertos, ‘’l’île aux cercueils’’ portoricaine située exactement à
mi-chemin, à 5 milles au sud de Porto Rico. Appareillant le soir de Peter Island et après une belle nuit de
navigation éclairée par une Lune bientôt pleine, nous mouillons à Caja de Muertos le mardi 19 mars en fin
d’après-midi sous le vent de cette île déserte où seuls subsistent les vestiges
d’un hôtel de luxe qui n’a pas dû attirer beaucoup de clients après sa
construction. Nous y passons notre dernière nuit au mouillage forain et, après les
baignades, une belle soirée où nous célébrons dignement le 36ème anniversaire de
mariage de Claire et Paul.
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Caja de Muertos, un hôtel abandonné sur une île déserte |
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Bon anniversaire Claire et Paul!! |
Réveil le jeudi 21 mars dans la pétole, nous partons vers 9 heures vers Punta Cana, terme de cette croisière, où
nos équipiers vont nous quitter pour retrouver le printemps en France. Après un
peu de moteur, nous trouvons une légère brise du sud, étonnante dans ce régime
d’alizé, qui nous emmène sous code Ø jusqu’à la pointe SW de Porto Rico ;
nous y restons encalminés toute l’après-midi et en profitons pour faire une
baignade rafraîchissante en pleine mer au-dessus d’un haut-fond, dans une eau
très claire qui nous permet d’admirer les éponges et les gorgones 15 mètres
sous la surface de l’eau.
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On se rafraîchit dans la pétole |
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La Chapelle Sixtine |
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Sur notre arrière, Porto Rico disparaît |
La brise se lève enfin du NE le soir, l’alizé se réveille et c’est une
traversée superbe, sous la pleine Lune, du passage entre Porto Rico et Saint
Domingue, le Mona Passage marqué en
son milieu par Mona Island, une île
déserte et protégée, rattachée à Porto Rico et peuplée seulement par
l’« iguane de Mona », une espèce endémique, ainsi que des bernard-l’hermite
et des tortues de mer. Nous arrivons au petit matin en vue de Saint Domingue et
embouquons vers 9 heures le chenal très étroit et peu profond entre les cayes
qui bordent la côte, mais bien marqué par des bouées pour atteindre la marina
de Punta Cana.
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Partie de dominos acharnée |
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Arrivée à Punta Cana |
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Dîner de fin de croisière |
La marina Cap Cana, occupée
principalement par des vedettes de pêche au gros, fait partie d’un condominium très important, fondé en 2007 mais
toujours en travaux, construit pour accueillir les familles fortunées des
Amériques. L’ensemble, étendu le long de 3 km de plages, offre tous les loisirs
possibles, golf, cheval, tennis, restaurants, sorties en mer et est conçu pour
que ses habitants n’aient jamais à en sortir ; ultrasécurisé, ce
« paradis » artificiel est protégé comme Fort Knox ! Nous
passons donc avec notre équipage les derniers moments de cette croisière à nous
prélasser dans ce luxe qui nous change des mouillages forains des jours
délicieux passés ensemble.
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Gilles dans tous ses états |
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La marina de Punta Cana |
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Le fier équipage se vautre dans le luxe de la marina Cap Cana |