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Nos équipiers des Bahamas:Yves, Thierry et Laurence |
Turk&Caicos le lundi 8 avril, Alfred est amarré
dans la petite marina de Turtle Cove
sur l’île de Providenciales et
s’apprête à appareiller pour une croisière aux Bahamas, point d’orgue de notre
voyage. Thierry est arrivé la veille et a pu croiser l’équipage précédent qui
vient de nous quitter ; Catherine l’a embauché pour faire des courses
suffisantes pour deux semaines car l’approvisionnement est trop difficile avant
Nassau. Le bateau est donc prêt à appareiller quand Yves et Laurence embarquent
en fin d’après-midi ; …prêt à appareiller ? Ce n’est pas l’avis
d’Yves qui, apprenant que nous naviguons depuis quinze jours sans sondeur dans
les petits fonds de Turk&Caicos (voir
l’épisode précédent), insiste pour pousser davantage la recherche de panne.
Bien qu’ayant passé toute l’après-midi en vain à cette recherche nous nous
rangeons derrière son avis et, grâce à son esprit méthodique de sous-marinier, nous arrivons à établir un branchement de fortune : nous aurons un sondeur
pour les Bahamas !
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Turtle Cove le matin de l'appareillage, le skipper veille... |
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Une super équipe de techniciens pour réparer le sondeur: Yes we can! |
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Adieu Turk and Caicos, à nous les Bahamas! |
Nos nouveaux équipiers se connaissent bien pour avoir navigué ensemble l’an
dernier lors de notre périple africain, Thierry sur ‘’Aria’’ de François Biette
et Laurence et Yves sur ‘’Alfred’’ ; nous partageons le souvenir marquant
de la sortie périlleuse du fleuve Sénégal à Saint Louis, un moment que nous
n’oublierons jamais ! Yves et Laurence Lagane, grands navigateurs, sont
des amis de longue date ; avant notre navigation africaine sur Alfred en
2022, ils nous ont invités à leur bord en Grèce il y a quelques années et plus
récemment sur leur vaisseau de porphyre à l’Île d’Or l’an dernier ; Yves
est en outre un camarade de la Baille et notre navigation la plus ancienne
remonte au Fasnet de 1969 où il skippait Pen-Ar-Vir, un Maïca de l’Ecole
Navale. Thierry Chazalon, très cher ami de Nantes, connaît bien Alfred :
Transat Bermudes-Açores en 2012, le Brésil et les Grenadines avec Nanou respectivement
en 2016 et 2017 et plus récemment une mission VSF au Sine-Saloum en décembre dernier.
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Courte escale à Mayaguana |
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Au poste de police de Mayaguana |
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Laurence et Yves |
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Décor de gorgones |
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Thierry au mouillage de Clarence Town |
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De Caicos à Great Exuma |
Appareillage donc de Turtle Cove
le mardi matin 9 avril, cap sur les Bahamas. Belle journée de navigation au
grand largue par belle brise de force 5, grand-voile à 1 ris et génois, pour
arriver le soir à Mayaguana à 65
milles, 1ère île des Bahamas, où nous mouillons bien abrités dans Abraham’s Bay. Nous débarquons le
lendemain matin sur cette petite île isolée de 300 habitants jusqu’au bourg
voisin, espérant pouvoir y faire notre clearance d’entrée ; accueillis au
poste de police par des agents en uniforme impeccable, très british, nous y
apprenons que ce ne sera possible que dans les grandes îles Long Island ou Great Exuma. Nous goûtons la tranquillité de cette petite île du
bout du monde et de ses aimables habitants, dont « Prince Philip »,
son plus heureux citoyen affublé de ce noble titre depuis que la Reine et son
Prince-mari, en visite royale, s’étaient penchés sur son chevet à l’hôpital
quand il était enfant.
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Un premier aperçu des couleurs des Bahamas |
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Des bricolages de précision .... ophtalmologique... |
Nous repartons mercredi dans l’après-midi pour Long Island ; belle navigation de nuit par bonne brise sous
grand-voile à 2 ris et génois réduit pour arriver le matin à Little Harbour, petite baie bien abritée
derrière une entrée très étroite, au sud de cette grande île. Nous y restons le
temps d’une baignade avant de repartir vers 10 heures, jeudi 11 avril, vers Clarence Town à 15 milles au Nord ;
belle navigation rapide et musclée après une sortie un peu ‘’punchy’’ de la
passe de Little Harbour. Après-midi
tranquille au mouillage de Clarence Town,
bien protégé du vent, qui reste assez fort, par les îles de sable qui ferment
la baie. Les formalités d’entrée y
seront trop compliquées et nous y restons tranquillement au mouillage,
partageant notre après-midi entre baignades et promenades sur la plage.
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Yves |
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Laurence à l'entrée du minuscule port de Stella Maris.... |
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.... et la visite de courtoisie du maître des lieux. |
Le vent s’est bien calmé quand nous quittons Clarence le vendredi matin, cap sur Conception Island à une cinquantaine de milles au nord. Sur la
route, nous passons le Tropique du Cancer et quittons définitivement la zone
tropicale ; est-ce le début du retour en Bretagne ? Conception Island est une île magnifique
bordée au SW d’un grand lagon où nous nous arrêtons en début d’après-midi pour
une plongée sur de très beaux fonds avant d’aller mouiller le soir sous le vent
de North Beach. Plusieurs bateaux
sont au mouillage, dont celui de Damienne, un moulin à paroles canadien très
sympathique qui nous fait une petite visite du soir, accompagnée de son mari
Walter, tout aussi sympathique bien qu’il ait un peu de mal à en placer une…
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En route vers les Exumas |
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En vue de Sound East, passage d'accès à George Town, capitale de Great Exuma |
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Tunnel d'accès à Victoria Lake, George Town |
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Echange d'informations nautiques à la marina de Georgetown |
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Victoria Lake à George Town |
Petit salut à Damienne le samedi 13 avril à 10h quand nous quittons Conception vers les Exumas, ce chapelet d’îlots long de 120 milles qui s’étire au NNW
en direction de Nassau. Avant d’atteindre les Exumas, nous faisons une derrière
escale au nord de Long Island, dans
la marina quasi-abandonnée de Stella
Maris, afin d’effectuer enfin nos formalités d’entrée ; celles-ci sont
faites rapidement à l’aérodrome grâce à Madame Smith, fonctionnaire
d’immigration très efficace. Pendant cela, Alfred a la visite d’un énorme
lamentin qui vient lui nettoyer la coque. Nous quittons Stella Maris et le lamentin en fin d’après-midi après avoir fait
l’appoint de nos réservoirs d’eau et trouvons un bon mouillage à une heure de
route à l’extrémité nord de Long Island, à Calabash
Bay où nous arrivons à la nuit tombée.
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Exumas du Sud
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Vues des îles et cayes des environs de Lee Stocking Island |
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Children's Bay |
Dimanche matin, départ de Calabash
Bay vers Great Exuma, la brise
commence à bien mollir et s’installe un régime d’Est qui va nous accompagner
pendant toute la croisière. Long bord sous génois seul jusqu’à Sound East, accès vers l’abri des îles
qui protègent le port de George Town,
capitale des Exumas. C’est dimanche, Georgetown
est une belle endormie qui semble en week-end perpétuel, cachée derrière un
petit tunnel franchissable en annexe qui débouche sur une large étendue d’eau
circulaire, Lake Victoria, autour de laquelle s’étend la ‘’capitale’’. Nous passons la nuit
dans la baie, à l’abri de Rolle Cay
et débarquons à nouveau le lendemain matin pour y acheter des puces locales ;
nous y faisons la rencontre fortuite avec l’équipage du ‘Kumbaya’, deux
familles avec sept enfants que nous reverrons plus tard.
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Sœur Sourire et son imprésario |
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Arrêt à Leaf Cay, l'île aux iguanes |
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Laurence, Catherine, Dominique |
Notre croisière dans les ‘Xumas’ commence vraiment le lundi 15 avril par un
premier arrêt à quelques milles au nord de Great
Exuma pour une plongée entre Pigeon
Cay et Rat Cay. Au mouillage le
soir à Children’s Bay Cay, sous le
vent de Lee Stocking Island, nous
découvrons par un échange sur WhatsApp, que Camille, la maman d’une des
familles de ‘Kumbaya’ est la fille de bons amis communs, particulièrement
proches des Lagane, Michèle et Joël Duroux. Nous décidons de nous retrouver au mouillage
le lendemain soir et de rester une journée entière dans le voisinage très
prometteur de Lee Stocking Island.
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Rencontre des équipages de Kumbaya et Alfred sur la plage de Leaf Cay
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Yves et Laurence |
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Kumbaya |
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Bon anniversaire Thierry !!! |
Mardi 16 avril, bon anniversaire Thierry ! Nous passons une partie de
la journée sous le vent des îlots Tug
& Barge Rocks pour une belle plongée avant de passer la fin de l’après-midi
à Leaf Cay (‘’wildlife reserve’)
peuplé d’iguanes. L’équipage de ‘Kumbaya’ vient nous y rejoindre ; les
enfants ont préparé leur débarquement et arrivent chargés des épluchures de
fruits et légumes dont raffolent les iguanes et s’amusent longtemps avec eux
pendant que nous faisons connaissance des parents de l’équipage de Kumbaya,
Camille, Guillaume, Juliette et Hubert. Les Lagane ont bien connu Camille
petite fille et c’est elle qui, reconnaissant Yves sur le quai de Georges Town,
a fait le lien et permis ces retrouvailles ; Juliette et Hubert quant à
eux achèvent un tour du monde de quatre ans avec leurs quatre enfants sur ‘Kumbaya’,
un superbe catamaran de 46 pieds très confortable. Nous nous retrouvons le
soir, mouillés côte-à-côte à Lee Stocking
Island pour un sympathique ti’punch du soir, puis deux, puis… je ne sais
plus… tandis que les enfants prennent leur ‘’apéro’’ sur le catamaran.
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Alfred et son Papa |
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Thierry fait du gringue à la Mermaid mélomane à Guana Cay |
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Catherine adore la plongée, cela la met sens-dessus-dessous |
Nous quittons nos amis le lendemain matin pour déplacer notre plongeoir à
voile vers Rudder Cay à une douzaine
de milles plus au nord en passant au vent des îles sous génois seul. Vers midi, nous
pénétrons à nouveau dans le labyrinthe lagunaire en franchissant le Rudder Cut Cay ; notre plongeoir
vagabond change plusieurs fois de mouillage, à l’abri de Guana Cay d’abord pour une longue plongée décevante sur le plan des
couleurs mais bien sportive, puis, plus insolite, la Mermaid, une sirène rêveuse étendue devant un piano à queue posé
par 4 m de fond, avant une nuit tranquille sous la Lune naissante sous le vent
des îles. Nouvelle matinée de plongée parmi les raies et puis dernier mouillage
sous le vent d’une immense étendue de sable entre Rudder Cay et Musha Cay sur
laquelle nous nous aventurons pour une séance de photos. Le chemin entre les
bancs de sable est franchi à tâtons (1,5m d’eau par moments) et nous ressortons
vers le large par le Cave Cut, entre Musha Cay et Cave Cay.
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Rudder Cay |
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Arrivée à Rudder Cut Cay pour une plongée |
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Le fond n'est pas loin.... vive le dériveur intégral !!! |
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Yves, Laurence et Thierry à Musha Cay |
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Ambiance de la fin de journée.... enfin le repos ... |
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Exumas du Nord |
Belle après-midi de voile de 25 milles ce jeudi 18 avril, au petit largue à
7 nœuds sous grand-voile et génois, pour passer au large de Great Guana Cay, une île toute en
longueur, avant de pénétrer à nouveau
dans le système sous-le-vent en franchissant le Big Rog Cut, agité mais très franc, qui nous amène à l’abri de Little Major Spot pour la nuit. Jusqu’alors, nous étions toujours
pratiquement seuls, autant au mouillage qu’en navigation, nous sommes ici au
milieu d’un ensemble d’îles qui entourent Staniel
Cay où l’activité de plaisance est particulièrement développée : grands
yachts à moteurs, mouillages équipés, belles villas et marina relativement importante,
avec de nombreuses ‘attractions nautiques’ ; Luna Park aux Exumas !
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L'étroite passe (15m) entre Big Major Spot et Fowl Cay dans les eaux de Staniel Island |
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Les cochons-nageurs de Big Major Spot |
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Thierry aux commandes de l'avion à Sand Bar |
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La partie de 'CodeName' du soir |
Nous succomberons avec bonheur à nos obligations de touristes modèles en
consacrant la journée du vendredi à la visite des lieux vantés par tous les guides :
Pig Beach, Thunderball Grotto et la
plongée sur l’épave d’un avion… Après le passage étroit, 15 mètres de large
mais très accore entre les îles Big Major
Spot et Fowl Cay, nous atteignons
Pig Beach pour un moment assez drôle.
Ces énormes cochons-nageurs en pleine santé, élevés au bord d’une plage,
approchent dès qu’ils voient arriver un bateau de touristes, sûrs d’y trouver
une amélioration à leur ordinaire. En dinghy et avec de maigres bouts de biscottes,
nous parvenons à en attirer un le long de la coque d’Alfred, impressionnés tout
de même quand il pose son énorme gueule, voire ses pattes, sur le boudin du
dinghy pour avoir du rab ! Après les ‘pigs’, cap sur la deuxième attraction
pour arriver à Thunderball Cay au
moment de la basse mer. Sous cet îlot se trouve une magnifique grotte, Thunderball Grotto, labyrinthe qui
traverse l’île de part en part avec un fort courant, avec une grande cavité
accessible à marée basse, éclairée par ses côtés par les ouvertures sous-marines
de la grotte et par le haut par un puits de lumière ouvert au zénith ;
c’est là qu’ont été tournées certaines scènes du film de James Bond, Opération Tonnerre. Enfin, comme dernier
tour de manège, plongée sur l’épave d’un avion abîmé dans 3 mètres d’eau, où
Thierry arrive à attraper la queue du Mickey en allant se mettre au manche de
l’avion ! Nous quittons ces lieux tout étourdis en fin d’après-midi pour
rejoindre à la voile un bon mouillage 8 milles plus au Nord, par 2 m de fond au
creux d’une baie de Compass Cay.
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En transit vers Compass Cay |
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Débarquement pour une promenade vers Rachel's Bubble Bath |
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Rachel's Bubble Bath |
La Lune presque pleine éclaire désormais magnifiquement nos soirées et,
après une nuit bien reposante, nous débarquons en dinghy au nord de Compass Cay pour une promenade dans un
bras de mer qui traverse l’île pour déboucher sur la côte au-vent jusqu’à une
baignade à Rachel’s Bubble Bath, un
jacuzzi naturel alimenté par les vagues qui viennent du large.
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Cath |
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Dominique et Yves |
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Yves et Thierry à l'arrivée à O'Brien Cay |
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Les couleurs des fonds à l'"Aquarium", sous le vent d'O'brien Cay |
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Silence... on bosse... |
Après un changement de mouillage vers Fowl
Cay toute proche pour une plongée sur le corail et visite d’une nouvelle
grotte sous-marine sur une île voisine, nous continuons de musarder dans le
coin, faisons un bref arrêt sous le vent d’O’Brien
Cay pour un snorkeling magnifique dans un lieu bien-nommé l’Aquarium, plein de poissons
multicolores nageant dans des coraux superbes, avant de nous diriger le soir un
peu plus au nord, en chenalant dans de tout petits fonds, jusqu’au mouillage d’Halls Pond Cay. Nous sommes
enthousiasmés par les merveilles que nous voyons, presque toujours seuls, entre
des fonds magnifiques, des petites balades à terre, des grottes et des plages
désertes, tout cela en rasant le fond de près pour pimenter un peu l’affaire :
vive le dériveur intégral !
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Camaïeu de bleus à Warderick Pond Cay |
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Accueillis par une baleine sur la plage pour une balade sur les hauteurs de Warderick |
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La queue à ressort rigolote des lézards de Warderick |
La journée du dimanche nous offre une belle surprise, la découverte de Warderick Wells Cay. Chantal Marchais
nous les avait recommandées, les deux prochaines îles qui s’offrent à nous, Warderick Wells Cay et Shroud Cay, très préservées mais bien
équipées de bons corps-morts, constituent un parc national des Bahamas. Nous
débarquons au petit appontement de Warderick
pour nous acquitter de notre dîme au bureau du parc d’où l’on embrasse une
magnifique vue sur les multiples bancs de sable blancs et les îlots qui
entourent l’île. Puis nous posons le dinghy sur la plage voisine où nous accueille
un superbe squelette de baleine pour une belle et longue promenade sur les
hauteurs. Retour à bord le soir pour le ti’punch au clair de Lune… as usual…
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Nouveau débarquement à Shroud Cay |
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Pleine Lune à Shroud Cay |
La petite transhumance tranquille de 20 milles, sous le vent du chapelet d’îles
et sous grand-voile et génois, nous amène lundi 22 avril en début d’après-midi
à Shroud Cay. Une particularité de
cette île est d’être sillonnée par de multiples bras de bolongs bordés de
mangrove qui la traversent d’Ouest en Est ; la navigation en dinghy y est
praticable au moment de la marée haute. Nous arrivons à point nommé et passons
donc l’après-midi tous les cinq en annexe dans ces bras d’eau de mer très
clairs sur fond de sable, à admirer d’étonnants paysages et les nombreuses
tortues qui viennent se nourrir dans ces eaux calmes. Retour à bord le
soir..(…)… as usual.
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Avertissement: Danger, requins! |
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Dernier mouillage des Exumas, Highborn Cay |
Highborn Cay sera notre dernière escale aux
Xumas le lendemain mardi. L’île est occupée exclusivement par un hôtel de grand
luxe avec sa marina privée et bien abritée. Nous mouillons à l’extérieur et
trouvons un bon accueil à la réception de l’hôtel qui nous autorise une longue
session WhatsApp qui n’était pas possible depuis plusieurs jours. Nous nous distrayons
en observant les nombreux requins-nourrices, bien nourris, qui paressent sous
les pontons de la marina. On nous explique que ceux-ci sont inoffensifs mais
que parmi eux se cachent parfois des requins-bouledogues beaucoup moins
amicaux ; cette information, ajoutée aux nombreux avis affichés dans
l’hôtel se déchargeant de toute responsabilité en cas d’accident, nous dissuade
de toute envie de snorkeling. Nous nous en consolons…. as usual !
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Des Exumas à Spanish Wells |
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Thierry nous fait une navigation précise: Intercept +1',1, Azimut 248° |
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Arrivée à Nassau - les hôtels gigantesques de Providence Island |
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Avant de nous quitter le lendemain, dîner à la marina de Nassau Harbour Club |
Mercredi 24 avril, nous sommes presque arrivés au nord de cet archipel des
Exumas qui nous a tant enchantés. Le transit vers Nassau à 35 milles au NW est parcouru aisément, d’abord sous
grand-voile et code Ø puis au moteur avec la brise qui mollit, jusqu’au ponton
de la marina Nassau Harbour Club où
nous arrivons en début d’après-midi. Laurence, avant de nous quitter, nous
invite le soir à un délicieux diner au restaurant proche de la marina ;
merci Laurence de ta joyeuse humeur permanente, merci de tes délicieux desserts
et salades (la papaye en salade, une trouvaille !), merci de nous prêter
Yves pour la prochaine traversée jusqu’aux Bermudes !
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Avitaillement avant le départ vers les Bermudes |
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Préparation de la fameuse "Conch Salad"
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Un séducteur inattendu: le lambi, du fond de sa caverne, nous fait de l'œil. |
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Vues des vieux quartiers de Nassau |
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Pause devant le Musée de la Piraterie |
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Dernier dîner de lambis dans une gargote du port de Nassau |
Pendant qu’Yves accompagne Laurence à l’aéroport le jeudi matin, Catherine
et Thierry partent faire l’approvisionnement nécessaire pour le trajet jusqu’aux
Bermudes. Tout l’équipage se retrouve à bord pour le déjeuner où nous
accueillons Aurélien et Dimitri, deux jeunes Français très sympathiques, qui se
préparent à partir vers New York avec un bateau qu’Aurélien vient d’acheter à
la Barbade. Ce dernier qui vient de passer de nombreuses années dans la finance
aux USA, a décidé de changer de vie et s’engage dans la vie en mer ;
l’achat du bateau était le premier acte de cette conversion, l’apprentissage de
la navigation se fera en naviguant… bravo l’artiste ! Longue balade
l’après-midi dans le vieux quartier de Nassau avant d’aller dîner le soir dans
l’une des nombreuses gargotes qui longent le port pour y déguster la spécialité
des Bahamas, la délicieuse salade de conches.
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Appareillage de Nassau vers Eleuthera |
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Arrivée le soir à Royal Island Harbour |
La météo est relativement favorable pour la traversée vers les Bermudes (800
MN) qui s’annonce mais commence par deux jours de coup de vent de NE de 30-35
nœuds, pile vent debout, pour le week-end qui suit ; sages, nous décidons
de différer le départ après le passage de ce coup de vent. Néanmoins, pour
avancer un peu, nous quittons Nassau dès la clearance faite vendredi 26 avril
vers midi pour Eleuthera Island, à
l’extrémité NE des Bahamas. Après une longue après-midi de louvoyage nous
atteignons, à la nuit tombée et alors que le vent commence à bien forcir, la
petite baie de Royal Island Harbour extrêmement
bien protégée : un trou à cyclones (hurricane
hole) dans lequel on entre par une passe très étroite (40 mètres) ;
l’entrée dans le trou, dont on découvre l’ouverture à la lampe torche au
dernier moment, est assez impressionnante ! Nous y passons la journée,
bien mouillés avec toute la chaîne et au calme alors que le vent, quant à lui,
se déchaîne. Belle journée de repos, de tri des photos et de lecture, sauf pour
Thierry, as du bricolage soigneux, qui se déchaîne de son côté dans
l’amélioration du confort du bateau en réparant deux hublots du carré.
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Clair de Lune sur Royal Island Harbour |
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Spanish Wells |
Dimanche matin 28 avril, Catherine réclame la messe dominicale que nous
n’avons pas pu avoir depuis un mois. Nous appareillons vers 8 heures vers le
port de Spanish Wells situé 6 milles
an nord. Arrivée avant 10 heures dans la marina de Yacht Haven Marina de ce petit port de pêche blotti dans un bras de
mer entre Saint George Cay et Russel Island. Pas de messe, seulement
une paroisse méthodiste et une paroisse Gospel’s
Church ; nous nous consolerons avec la parole du jour de
l’Apocalypse : « Va prendre le livre ouvert dans la main de l’ange
qui se tient debout sur la mer et sur la terre »… Spanish Harbour, ancien repère de pirates, abrite une petite
communauté blanche, descendante des naufragés d’un navire anglais du XVIIème
siècle, convertie en communauté de pêcheurs de langoustes très industrieuse. Nous
sommes en période de ‘repos biologique’ de mars à août et les quelques 30
langoustiers sont tous en entretien au port ; pendant la campagne de
pêche, ces marins font des marées d’un mois sur le Great Bahama Bank qui s’étend au sud des Bahamas, en face de Cuba,
dont ils ramènent des queues de langoustes congelées qui font la prospérité de
cette singulière petite bourgade, enclave blanche aux Bahamas, avec ses maisons
en bois si proprettes aux couleurs pâles et variées inspirées des couleurs des
tenues et chapeaux de Queen Elizabeth. Nous passons une après-midi délicieuse à
nous promener dans cet endroit délicieux avant un délicieux dîner, invités par
Thierry, dans le restaurant de Yacht
Haven Marina qui surplombe de port.
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Promenade en voiturette de golf autour de Spanish Wells |
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Dominique tombe sous le charme des formes avantageuses d’Anne Bonny : Née Anne Cormac à Cork en 1700, elle émigra en Caroline du Sud où elle se maria avec John Bonny. Le jeune ménage s’installa vite à Nassau où la jeune mariée tomba immédiatement amoureuse du pirate ‘’Calico Jack’’, alias Rackham le Rouge. Avec son nouvel amant, ils écumèrent la Mer Caraïbe et, entre deux forfaits, venaient relâcher à Spanish Wells y faire de l’eau fraiche pour vivre leur amour. Capturée par les Anglais en 1720, la belle Anne fut condamnée à la pendaison mais cette sentence fut commuée en peine de prison car elle était enceinte du beau Rackham. Libérée sous caution par son père, elle finit ses jours en Caroline du Sud à 82 ans, entourée de l’affection de ses nombreux enfants et petits-enfants. |
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Dernier dîner aux Bahamas avant la traversée vers les Bermudes |
Le début de la route du retour….
L’escapade d’Alfred qui nous a menés
au Sénégal, aux Antilles et aux Bahamas s’achève quand nous nous dégageons
entre les cayes et par le nord d’Eleuthera.
Les cocotiers et les filaos sont derrière nous mais maintenant commence la
route du retour en Bretagne où nous arriverons mi-juin. La suite de cette
relation est faite des échanges de messages quotidiens avec notre fils Emmanuel
qui, à midi depuis Paris, nous fait la couverture météo.
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Appareillage de Spanish Wells |
Lundi 29 avril « Distance
Bermudes 743 milles. Nous avons quitté ce matin les Bahamas après nous être
arrêtés deux jours pour laisser passer le coup de vent qui commençait quand
nous quittions Nassau. Première escale le soir du départ dans la petite baie
très abritée de Royal Island Harbour où nous sommes arrivés de nuit pour franchir
une passe d'entrée de 45 m de large mais très accore ... un peu flippant ! Très
bon abri pendant 24 heures, puis nouvelle escale 6 milles plus au nord à
Spanish Wells, île toute proche d'Eleuthera où nous sommes restés la journée du
dimanche ; grand lieu de la pêche à la langouste avec une trentaine de
bateaux de 20 m environ qui font des campagnes d'un mois sur le grand banc des
Bahamas (proche de Cuba) quand c'est la saison. Petit bourg très industrieux
mais charmant de 1600 habitants où nous nous sommes baladés en voiturette de
golf conduits par Yves. Les maisons en bois très soignées ont les couleurs des
robes de la reine d’Angleterre et les habitants, descendants d'anglais
naufragés en 1648 sont presque exclusivement blancs, particularité étonnante
des Bahamas. Une très bonne dernière escale qui nous change de l'ambiance
sea-sex-sun des Exumas et les autres îles des Bahamas. Nous faisons bonne route
à 6 nœuds par une bonne brise qui devrait se maintenir 3 jours... après, sans
doute un peu de pétole mais nous avons un bon moteur. »
Mardi 30 avril « Distance
Bermudes 612 milles - dist.24h= 153 milles. Nous avançons à bon train depuis
hier sous GV à 2 ris et génois avec une vitesse moyenne de 6,5 nœuds et une
bonne brise, résidu du coup de vent du WE dernier. Nous ne faisons pas route
directe sur les Bermudes car nous contournons par l'Ouest un centre
anticyclonique qui nous barre la route. Depuis ce matin la brise mollit en
adonnant et nous rapproche de la route directe ; nous pouvons renvoyer de
la toile. Nous pouvons espérer encore deux jours de ce vent favorable avant
qu'il crève quand nous nous rapprocherons du centre l'anticyclone qu'il faudra
traverser au moteur. il est prématuré à ce stade de parler d'HPA mais nous
avons bon espoir d'être arrivés avant dimanche soir.... à confirmer. Tout va
bien à bord, la cuisine et le moral sont excellents et nous vous
embrassons. »
Mercredi 1 mai « Distance
Bermudes 464 milles - dist.24h= 149 milles. La brise se maintien bien et nous
faisons désormais route directe vers les Bermudes. Nous sommes "tout
dessus" depuis hier midi ; après une journée entière et une nuit à 7
nœuds, la brise commence à mollir un peu en adonnant ; nous espérons ainsi
arriver aux Bermudes avant la bascule du vent au N puis NE qui devrait arriver
samedi soir ou dimanche. Alfred file avec une légère gite constante et un doux
mouvement régulier qui berce nos siestes. Les lignes sont à l'eau depuis ce
matin. Nous offrons un brin de muguet à toutes les mamans et nous les
embrassons. »
Jeudi 2 mai « Distance Bermudes
328 milles - dist.24h= 136 milles. La brise a commencé à mollir hier dans la
soirée et après une nuit mi-moteur mi-voile, nous marchons maintenant au moteur
avec la grand-voile pour nous stabiliser ; la vitesse moyenne a un peu diminué,
5 nœuds tout de même, mais nous sommes en route directe ; pétole probable
pour les 24 heures à venir donc moteur... A ce train, nous devrions arriver
dans la nuit de samedi à dimanche et essayerons de trouver une place à quai à
proximité de la capitainerie de Saint George pour accueillir Antoine, Philippe
et Guillaume dimanche matin. La ligne est toujours à la traine, pour le moment
nous sommes bredouille mais nous ne perdons pas l'espoir d'une bonne
prise. »
Vendredi 3 mai « Distance
Bermudes 193 milles - dist.24h= 137 milles. Comme prévu, une pétole persistante
depuis hier nous permet de faire route quasi directe vers les Bermudes, un peu
au nord toutefois en prévision de la bascule du vent au N puis NE qui commence
à se manifester en fin de matinée aujourd'hui. Visite hier toute la journée
d'un petit oiseau terrestre égaré (à presque 300 M de toute côte); il est resté
avec nous toute la journée, entrant même à l'intérieur du bateau, nous avons
essayé de le nourrir mais le pauvre n'avait pas le moral... Thierry l'a
retrouvé mort ce matin sur la jupe arrière d'Alfred... on n'arrive jamais à
sauver ces oiseaux perdus en mer. Côté pêche, toujours bredouilles, mais ça
n'est pas grave, nous commençons à sentir les effluves de l’écurie ! Nous
serons à Saint George probablement samedi soir, avant minuit pour vous en
France. Nous vous embrassons très fort en attendant de vous appeler bientôt au
téléphone. »
Samedi 4 mai « Distance
Bermudes 65 milles - dist.24h= 129 milles. Nous sommes proches de l'arrivée, le
vent s'est bien levé cette nuit et nous faisons route au près/bon-plein à 5-6
nœuds vers les Bermudes que nous devrions voir apparaître ce soir sur notre avant,
avant que la nuit tombe. Nous devrons ensuite longer l'île sous son vent pour
atteindre la baie de Saint George où nous devrions mouiller vers minuit. Une
belle journée de voile pour terminer en beauté une traversée assez facile.
Merci Emmanuel pour ta bonne couverture météo et tes bons conseils de route;
ceci est notre dernier message pour cette traversée, nous repartirons pour la
transat vraisemblablement le 8, je t'appellerai demain après notre arrivée.
Nous nous réjouissons de vous retrouver très bientôt. »
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Devoirs de vacances |
Arrivée à Saint George le dimanche 5 mai à 1 heure du matin. Nous
embouquons l’étroit chenal qui mène à la baie de Saint George Harbour (70 mètres de large mais bien balisé), à l’Est de l’île, après avoir reconnu
les Bermudes en fin de journée. Dimanche matin au réveil, nous sommes bercés au
petit déjeuner par la fanfare de Saint George qui célèbre le jour du Seigneur
et sommes prêts à accueillir la relève d’équipage qui nous rejoint dans la matinée
pour la transat vers les Açores.
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Arrivée dans la nuit dans la baie de Saint George aux Bermudes |
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Saint George dévoile son charme derrière le superbe schooner "Adix", 65 mètres. |
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