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Dernier petit déjeuner avant de reprendre la mer |
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Alfred avant le départ |
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Dernier contact Internet à la capitainerie de Saint Georges |
Imprégnés du charme des Bermudes, nous quittons le samedi 4
mai vers midi la magnifique baie de Saint Georges, à l’Est de l’île, pour
commencer notre transat-retour vers la Bretagne en passant par les Açores. Les
conditions météo ne sont pas idéales et plusieurs bateaux rencontrés sur place
et qui se préparent au même trajet, préfèrent différer leur départ d’une
semaine pour attendre de meilleures conditions.
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Michel et Thierry devant la Deliverance |
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Alfred va faire les pleins d'eau et de gazole |
Normalement et selon les statistiques des Pilot Charts, la présence stable de l’anticyclone
des Açores au milieu de l’Atlantique devrait nous donner des vents portants
après une route au NNE jusqu’à 38°N, latitude des Açores, puis une route à l’Est.
La météo nous annonce plusieurs jours de vent debout avant que, peut-être,
cette configuration se mette en place. En complément du plein de gasoil qui
nous garantit 100 heures de moteur, nous embarquons sur la plage arrière nos quatre bidons de 30
litres, comme nous l’avions fait en novembre pour la transat-aller.
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Appareillage pour une transat.... |
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... cap sur les Açores |
Alfred, ou comment traverser l’océan sur un plateau de fromages…
En dehors de la menace de manquer de gaz pour la cuisine car
nous n’avons pas pu faire de butane depuis Cuba, les choses s’annoncent bien
sur le plan culinaire grâce à nos équipiers qui sont arrivés les bras chargés
de victuailles. Le plateau de fromages apporté par Thierry Chazalon et Michel
de Saint Remy, digne de Brillat-Savarin -‘’Un
repas sans fromage est une belle à qui il manque un œil’’- augure de grands
moments gastronomiques au cours de cette traversée de 1800 milles, qui seront
complétés avec bonheur par les foies gras et les saucissons secs spécialement
choisis. Une seule ombre à ce tableau prometteur : nous nous apercevrons
après le départ que la cave d’Alfred a été gravement ponctionnée par les
équipages précédents et nous craignons une faible autonomie sur ce point…
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Dominique, Michel et Jean-François à la barre |
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Quart de nuit |
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Thierry; un brin de toilette. |
Samedi 4 mai : Camembert
du Cotentin. Désormais, après un Curé
Nantais, dégusté la veille du départ lors d’un pique-nique aux Bermudes sur
la plage Sainte-Catherine, chaque journée sur Alfred, véritable plateau de
fromages flottant, sera honorée par le fromage du jour… Pendant la journée Camembert et le jour suivant Fourme d’Ambert, le vent de secteur NE
nous contraint à faire route bâbord amures au 100°, à 40° de notre route.
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Thierry met à jour son carnet de voyage.... |
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... tandis que Michel travaille dur. |
Après une nuit de pétole, il faudra attendre le Saint Nectaire du Marécage (lundi 6 mai)
pour qu’enfin le vent tourne à l’ESE et que nous puissions faire route directe
sur les Açores sous l’autre amure ; nous resterons tribord amures jusqu’à
notre arrivée à Florès le 20 mai. Beau
présent de la nature pour clore cette belle journée : une belle bonite de
3 kg dégustée aussitôt à la polynésienne pour le dîner.
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Préparation de la bonite pour un "poisson cru" |
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De nombreuses rencontres avec des cargos. |
Le Saint Nectaire et la Grosse Tomme (6 et 7 mai) sont
cependant un peu poussifs avec une moyenne de 80 milles par jour (sur la route
directe) : à ce train-là, nous mettrions plus de 20 jours pour la
traversée et nous risquerions de ne pas avoir assez de fromages…. De plus,
notre téléphone Iridium grâce auquel nous pouvons charger des fichiers Grib, refuse
de fonctionner depuis le départ, nous privant de données météorologiques…
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Alfred au 1/4 du chemin sur la carte |
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Rorqual à l'horizon!! |
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Coucher du Soleil |
Le Pont d’Yeu (un
fameux chèvre!) et la Tomme de Savoie
fermière (mercredi 8 et jeudi 9 mai) sont assez pépères, avec alternance de
vent de SSE et de pétole au moteur, permettant de retrouver néanmoins une
cadence journalière plus raisonnable de 100 milles. Outre la Tomme de Savoie,
le Jeudi de l’Ascension nous apporte quelques cadeaux : une tortue aperçue
le long du bord, un rorqual commun d’une vingtaine de mètres et son baleineau que
nous poursuivons un peu sans parvenir à vraiment les approcher, et un long bord
sous spi asymétrique, sorti de son sac pour la première fois depuis l’arrivée à
Lisbonne en octobre dernier.
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Spinnaker sous contrôle ... |
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Equipage au poste d'observation des dauphins |
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Compagnons de voyage |
Une ombre à ce tableau, nos moyens de communication : après
un premier bulletin obtenu le 5 mai, le lendemain du départ des Bermudes, nous
n’avons rien pu recevoir depuis. Le mutisme de la liaison Iridium agace
Dominique au point qu’il est prêt à le balancer par-dessus bord! Il faudra
toute la patience méthodique de Thierry pour arriver à entrer en contact
téléphonique avec Emmanuel à l’aide de l’Iridium, afin d’établir avec lui une
liaison par SMS pour qu’il puisse nous transmettre les informations météo qui
nous manquent. Les 8 et 9 mai, profitant des jours fériés en France, nous
parlons avec Emmanuel avec beaucoup de difficulté et il nous fait un routing
par téléphone ; la météo ne nous est pas favorable car nous avons un
anticyclone au NE qui nous barre la route et risque de nous générer des vents
contraires alors que, basés sur notre prévision du départ, nous espérions enfin
rencontrer des vents favorables. Nous faisons donc route un peu plus au nord
que la route directe afin d’atteindre plus rapidement la latitude 40° Nord. En
outre, nous constatons que nous subissons un courant contraire d’au moins un,
voire deux nœuds tant que nous sommes à
la latitude 36°-38° Nord, qui est dû à un contre-courant du Gulf Stream, qui produit son effet tant que nous ne sommes pas dans la veine principale du courant
océanique, située d’après les Pilot Charts,
au nord du 38° nord.
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Capture d'un fichier météo ... prendre l'Iridium dans le sens du poil! |
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Vie quotidienne dans le carré. |
La Bonde de Gâtine
(un chèvre topissime!) et le Chèvre
vieux de Hollande (très sec et sublime) les 10 et 11 mai, évacuent tous nos
soucis : nous sommes sortis des contre-courants contraires du Gulf Stream,
ce qui nous permet d’atteindre par moments la moyenne de 140 milles par jour, et
nous arrivons enfin à établir une liaison SMS avec Emmanuel qui nous envoie
notre première prévision météo depuis 6 jours ‘’faites route NE ou NNE jà 41-42N puis faire E jà 40W ou 35W puis
droit vers les Açores’’ (sic).. Enfin, cerise sur le fromage (ou pied de
nez de l’Iridium), nous captons enfin notre premier fichier Grib depuis le
départ! Désormais, nous pouvons échanger des mails et nous recevrons tous les
jours une prévision météo et routage établi par Emmanuel ; merci Manolo,
c’est magnifique !
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Thierry |
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Michel à l'affût |
Cette météo ne nous est cependant par exactement favorable
car un énorme anticyclone de 1040 millibars s’installe au nord des Açores et ne
semble pas pressé d’en bouger, générant pour nous un vent d’E à SE, c’est-à
dire au plus près, quand ce n’est pas la pétole…. Par ailleurs, notre route nous
place sur le trajet Europe-USA et nous rencontrons beaucoup de cargos avec
lesquels nous échangeons quelques mots ; nous leur demandons des compléments
d’infos sur la météo qu’ils nous donnent volontiers ; le 11 mai, ce sera
le cargo JONA en route vers Rotterdam qui nous annonce du vent portant de force
4 : les routiers sont sympas!
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Jean-François |
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Lever de Soleil |
Dimanche 12 mai petit retour sur le Chèvre Vieux de Hollande, arrosé d’un coup de genièvre et d’un
cigare de Cuba pour Michel. Jean-François, initié à la pratique du sextant,
nous concocte une magnifique observation méridienne qui, bien qu’on ne puisse
pas l’exploiter complètement car nous n’avons pas les Ephémérides 2013, nous
place sans conteste sur la bonne latitude : celle d’Alfred. Croisé au
passage, le cargo danois NORD NIGHTINGALE en route vers Philadelphie nous
annonce un vent de SSE de 10 nœuds forçant à 15 nœuds le lendemain: belle
journée!
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Cigare, Ron Habanu Club sept ans d'âge, Alfred sous spi : COOL!!! |
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Decouvrez-vous, nous sommes à Saint Pierre de Rome! |
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Le boulanger et la boulangère |
Le Vieil Amsterdam
(Raepenaer) (lundi 13 mai) vient célébrer avec nous le passage de la moitié
du trajet : à 3 heures du matin nous sommes à 899 milles des Bermudes et à
899 milles de Horta ! Dans la journée, la rencontre avec le Tanker BOW
ARCHITECT en route vers les USA et qui passe à moins d’un mille de nous et nous
confirme un vent de 10 nœuds S à SE pour les 24 heures à venir.
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Le 13 mai, au milieu de l'Atlantique, Thierry jette une bouteille à la mer. |
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Thierry et Michel trinquent à la moitié du parcours |
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P'tit dej' de la mi-parcours |
La répartition des quarts de nuit s’est installée
spontanément depuis notre départ des Bermudes : Thierry de 22h à 00h30,
Dominique de 00h30 à 03h00, Jean-François de 03h00 à 05h30, Michel de 05h30 à
08h00. Nous sommes depuis le départ en période de nouvelle Lune et un fin
croissant du premier quartier commence seulement à être visible en début de soirée. Depuis le
départ, nous avons été saisis par
l’étonnante clarté de la nuit, éclairée uniquement avec les étoiles et
permettant de voir très distinctement les voiles. Le sillage d’Alfred est
magnifique, avec des éclats phosphorescents qui apparaissent parfois à 20
mètres sur l’arrière, comme une ampoule qui s’allumerait soudain après le
passage du bateau.
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Préparation du "Vieil Amsterdam" |
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Tout le monde sur le pont pour la manoeuvre! |
Resucée de Vieil Amsterdam le 14, journée fertile
en événements. C’est d’abord la rencontre émouvante avec le navire-hôpital
ESPERANZA DEL MAR, basé à Las Palmas, qui fait l’assistance aux bateaux
espagnols de pêche océanique (et aux autres) en opération dans la zone. Ce
navire de 98 mètres ayant à son bord 30 hommes d’équipage dont 2 praticiens
médecin et infirmier, se tient en stationnaire sur les zones de pêche
(40°N ;45°W). Nous nous déroutons pour passer lentement à la voile le long
de son bord à une vingtaine de mètres et nous nous adressons mutuellement de
longs saluts fraternels. Ils nous rendent notre hommage d’un long coup de corne
de brume.
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Moment de fraternité et d'émotion au milieu de l'Atlantique |
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ESPERANZA DEL MAR |
Tout émus, nous reprenons notre route vers les Açores pour
avoir, peu de temps après, une mauvaise surprise : le petit pilote (attelé
à la barre à roue) nous lâche ! Nous sommes d’abord alertés par un bruit
peu orthodoxe. Après mise en place de la barre franche de secours, la barre à
roue est déposée et le pilote démonté ; après plusieurs essais, le constat
est sans appel : le moteur d’entraînement de la barre est détérioré
rendant le pilote hors d’usage. Nous sommes désormais contraints de barrer le
bateau en permanence, ce qui n’est pas trop grave car nous sommes quatre à
partager la tâche. Nous nous succèderons de façon informelle pendant les
journées au gré des envies de chacun et continuerons la répartition des quarts
de nuit, de 22 heures à 8 heures.
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Tentative de réparation du petit pilote; Alfred sous barre de secours. |
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La navigatrice penchée sur la carte |
Le comté ‘’Fort des
Rousses’’ (une valeur sûre en croisière) nous apporte le 15 mai une journée
tranquille, avec un vent mollissant et une après-midi et une nuit bercée par le
bruit du moteur, sans autre péripétie qu’un changement de la courroie de
distribution et un contrôle de notre fidèle moteur objet de nos soins attentifs
et permanents…. Bientôt 6000 heures de marche ; brave bête!
Eole se réveille le jeudi 16 mai avec l’Ossau Iraty (brebis basque). La brise fraîchit légèrement dès le
matin et adonne pendant toute la journée
jusqu’à nous permettre en fin de journée de faire route directe vers Florès. Le
vent refusant nous a entraînés jusqu’à la latitude 41°N (alors que les Açores
sont à 38°N) et, conformément au routing d’Emmanuel que nous recevons avec
régularité tous les jours à midi, nous trouvons enfin un vent favorable :
depuis le départ de Nassau le 22 avril, après plus de 3 semaine de près, c’est
la première fois qu’Alfred fait enfin route directe sur son waypoint et Florès n’est plus qu’à 500
milles – une paille!
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Membres de l'équipage en grand uniforme |
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Entretien du matériel |
Retour sur une valeur sûre, le Viel Amsterdam, le 17 mai. Nous entrons dans la zone de pétole
annoncée par Emmanuel : l’anticyclone des Açores prospère dans notre
Nord-Est (1040 mb), s’y trouve bien, et génère une brise d’ESE (en plein dans
le nez) qui nous accompagnera jusqu’au bout. La journée se passe au moteur mais
une brise adonnante se lève heureusement le soir pour une nuit calme.
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Couleurs du soir |
Belle journée de voile le lendemain, en partie sous spi avec
une brise légèrement portante. Accompagnant le Comté Fruité du Haut Doubs un autre grand bonheur attend Catherine:
plusieurs de nos enfants passent la Pentecôte à la Trinité-sur-Mer et
l’Iridium, de bonne humeur lui aussi, autorise un long coup de fil à Ker Biren.
Catherine est toute émue d’un trop bref échange avec Pierre, Paul et Clémentine,
Pauline et Etienne ainsi que plusieurs petits. Nous avons vraiment hâte de
retrouver nos enfants et petits-enfants!
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Coup de fil à Ker Biren pour la Pentecôte: quel bonheur! |
Dimanche de la Pentecôte : aujourd’hui 19 mai, troisième
dimanche consécutif en mer et fin du Vieil
Amsterdam! Notre plateau de fromage est terminé, heureusement, nous ne
sommes plus qu’à une centaine de milles de Ilha
das Flores où nous arriverons demain dans la journée. Comme pour nous
consoler du risque de manquer de
fromage, Neptune nous offre un magnifique thon, 7 kilos selon les experts de
l’équipage, qui nous fait oublier tous les leurres et rapalas perdus pendant
cette transat. C’est notre première prise depuis le thon pêché le lendemain du
départ des Bermudes, mais quelle prise! Elle nous nous fera au moins quatre
repas en commençant par un délicieux poisson cru pour accompagner l’apéritif du
soir.
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Belle pièce!!! |
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Atterrissage sur les Açores; lever de Soleil sur Corvo. |
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Les veilleurs du petit matin, Thierry et Michel. |
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16 jours de mer pour atteindre Flores ... |
Dans la nuit de dimanche à lundi, nous voyons le pinceau du
phare de Ponta do Albarnaz, la pointe
nord de Flores, à 31 milles. Le lever de soleil sur l’île de Corvo est sublime.
Vers 9 heures le 20 mai, nous tentons un premier mouillage devant le village de
Faja Grande, à l’abri du vent sur la
côte Est de Flores ; l’endroit est magnifique mais le mouillage ne nous
paraît pas d’assez bonne tenue et nous préférons finalement contourner l’île pour
aller faire notre première relâche aux Açores à Porto das Lajes, au sud-est de Flores.
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Arrivée à Faja Grande, sur la côte ouest de Flores |
Alfred a parcouru 1700 milles en 16 jours, soit 4,4 nœuds de
moyenne en route directe. Nous venons de retraverser l’Atlantique et nous
sentons presque chez nous.
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L'équipage à l'arrivée à Flores |
Merci pour ce récit qui nous fait partager votre périple.
RépondreSupprimerEt pour l'évocation de tous ces fromages qui nous fait aussi voyager.
Vos sourires à l'arrivée à Flores font plaisir à voir.
Amitiés et bon vent
Philippe Chazalon
Bonjour Catherine et Dominique
RépondreSupprimerLe vent n'a pas été très favorable mais vous etes bien arrivés.
Bon sejour aux Acores...
Mini-Pilote a fait des siennes....Alors, vous reste t'il des billes en secours....Heureusement, a Horta on trouve de tout.
Bonne fete des mères...
Louis