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Notre équipage: Antoine, Hélène, Catherine, Dominique, Emmanuel et Delphine (photo prise sur la Praia Santa Monica à Boa Vista) |
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Alfred en attente à la Marina Mindelo |
Déjeuner à bord d’Alfred le vendredi 17 mars dans la marina
de Mindelo à São
Vicente, nous accueillons ensemble nos deux équipages : Hélène et
Antoine Arlet et Delphine et Emmanuel Lizée qui, venant de Paris, viennent d’atterrir
à l’aéroport Cesaria Evora, et l’équipage qui nous quitte, les Lavenne et
Toussaint. Nous nous retrouvons le soir pour un dîner chaleureux dans l’ambiance
de la musique et de la danse capverdiennes du « Metalo », restaurant
à la mode où deux danseurs nous entraînent sur la piste et d’où nous avons
quelque mal à arracher Isabelle, bien gaie, quand il est temps d’aller au lit.
Notre nouvel équipage a déjà navigué sur Alfred au Brésil en 2016 pour une
croisière mémorable de la baie de Salvador à la baie de Camamù ; les maris
ont en outre aidé à convoyer Alfred pour de grandes traversées, du Brésil à
Trinidad pour Emmanuel et des Açores en Bretagne pour Antoine.
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Le chantier de réparation des pompes grâce aux rechanges apportées par Antoine et Emmanuel |
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Le marché aux légumes de Mindelo, Praça Estrela |
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et le marché de poissons près de la "Tour de Bélem" |
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L'écriture du blog taslbonjourdalfred |
Soirée des deux équipages au 'Metalo'Antoine et Emmanuel nous ont apporté quelques rechanges que
nous leur avions commandées, une pompe d’eau de mer pour l’évier (bien
précieuse pour économiser l’eau douce) et un corps de pompe pour les WC du bord.
Ils s’activent l’un et l’autre le samedi 18 pour installer ces deux pompes
indispensables pour le confort à bord. Pendant que nous restons sur Alfred pour
mettre notre blog à jour et pour compléter l’approvisionnement, nos nouveaux
équipiers partent faire une grande balade à la plage de São Pedro au sud de l’île
jusqu’au phare de Dona Amelia qui
marque, au flanc d’une falaise spectaculaire, la pointe sud-ouest de São
Vicente.
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Le phare de Dona Amelia à São Pedro |
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Antoine et Hélène sous le regard bienveillant de Dona Amelia |
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Les jolis dessins du sable de la plage de São Pedro |
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Plage de São Pedro |
Après la messe du dimanche à l’église Nossa Senhora da Luz,, nous appareillons le dimanche 19 en début
d’après-midi pour une navigation de 145 milles jusqu’à Boa Vista en contournant São Vicente par le sud. Navigation un
peu musclée par brise fraîche sous trinquette et grand-voile à deux ris qui met
à l’épreuve les estomacs qui s’amarinent. Heureusement, le passage sous le vent
des îles sur la route, Santa Luzia, Ilha Branca, Ilheú
Raso et São
Nicolau, offre quelques périodes de répit dans une nuit agitée. Nous
arrivons enfin vers 16- heures le lundi 20 mars au port de Sal Rei, seul abri de l’île de Boa
Vista. J’y étais passé en 2015 à l’occasion du convoyage d’un catamaran
vers les Antilles avec Yves Trassard, le port alors était vide ; signe du
dynamisme du développement des îles du Cap Vert, le port est maintenant bien
encombré de nombreuses vedettes et catamarans de « day charter » et nous
pouvons trouver un bon mouillage au corps-mort de Zelito, un marin de ces
catamarans.
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Port de Sal Rei à Boa Vista |
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Eglise de São Roque à Rabil |
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Artisanat de poterie à Rabil |
$amedi 21 mars, nous fêtons le printemps en faisant une
magnifique balade dans l’île dans le pick-up-taxi de Goty. Après les formalités
de police maritime, toujours rapide et aimable, nous partons faire un tour de Boa Vista, morceau de Sahara perdu en
mer, dit-on. Goty nous emmène d’abord au village de Rabil , village ancien du centre de l’île visiter une ancienne
fabrique de tuiles faites à partir d’un gisement local d’argile de très bonne
qualité et où s’est perpétuée une tradition de poteries et de céramique. Nous y
visitons l’église de São Roque, ouverte par Cadiliza, jeune
capverdienne un peu délurée qui monte avec nous sur le pick-up pour la suite de
notre tour de l’île. Passage obligatoire ensuite dans le superbe « désert »
de Viana où nous nous arrêtons
longuement dans les dunes…. nous sommes au Sahara !!!.
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Le désert de Viana |
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Povoacão Velha |
Après un passage au vieux village historique (1540) de Povoacão
Velha perdu dans les collines, nous nous arrêtons sur la côte sud de l’île
à la plage de Varandinha : cette
côte est bordée de plages immenses au sable blanc et fin, parmi les plus belles
du monde, paraît-il. Nous y visitons des grottes façonnées par la mer, très
appréciées par l’ombre qu’elles procurent, avant de nous arrêter enfin pour
nous baigner et pour déjeuner sur cette côte pratiquement vierge à la superbe
plage de Santa Monica. Superbe ?
En attendant que s’achève un gigantesque complexe hôtelier bétonné par les Espagnols
et qui viendra dans peu de temps transformer un peu ce magnifique paysage… Nous
rentrons à bord le soir au mouillage de Sal
Rei après quelques emplettes dont un joli thon pour le dîner.
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Les grottes de la plage de Varandinha |
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La plage de Santa Monica au sud de Boa Vista |
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"T'as d'beaux yeux, tu sais..." |
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Delphine et Emmanuel en traversée de Boa Vista à São Nicolau |
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Antoine: une idée derrière la tête! |
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Arrivée de nuit à Carriçal |
Appareillage le lendemain au petit jour pour l’île de São
Nicolau à 70 milles à l’ouest. Route au près sous grand-voile et génois
pour une belle navigation qui nous amène à la nuit au petit mouillage de Carriçal, village de pêcheurs isolé sur
la longue péninsule qui s’étend à l’Est de São Nicolau. Nous avons pour mission
d’aller saluer des amis d’Alain Courau, passé par là sur ‘’Embellie’’ il y a 4
ans, Anna, son fils Fabião et José…
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Réparation du râtelier à verres |
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Physalie ou "galère portugaise" |
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Débarquement à Carriçal à São Nicolau |
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Vivier à poissons, très répandu au Cap Vert |
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Hélène et Catherine sur les hauteurs de Carriçal |
Nous ferons choux blanc, Anna est partie vendre son poisson
à la ville, José est à la pêche et Fabião est militaire à Mindelo, mais nous
faisons une jolie promenade sur les hauteurs de ce petit port charmant. Nous en
repartons dans l’après-midi pour le port de Tarrafal,
20 milles à l’ouest, où nous reprenons le corps mort de Ruslan sur lequel nous
étions 10 jours plus tôt.
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Conserverie désaffectée à Carriçal |
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Pause devant un vivier traditionnel |
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Débarquement des pêcheurs de Carriçal |
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Rencontre avec "Plume" de Florent et Anne-Lise, en route vers le Brésil avec leurs trois filles |
Belle balade vendredi 24 mars dans l’île de São
Nicolau à bord du taxi-pick-up de Carlos, adorable chauffeur et guide.
Après une traversée des magnifiques paysages d’altitude, nous arrivons à Ribeira Brava, capitale de l’île
planquée au creux d’une vallée et implantée là à l’époque de la piraterie pour
être invisible du littoral ; nous y déjeunons d’une frugale cachupa dans un troquet du marché.
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Arrivée à Tarrafal de São Nicolau |
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Panorama de São Nicolau ; au fond de la vallée, la capitale, Ribeira Brava |
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Randonnée au Monte Gordo |
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Les admirables cultures maraîchères à flanc de montagne à São Nicolau |
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Rue de Ribeira Grande |
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Marché de Ribeira Grande |
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Sur la table du troquet, la 'cachupa' du pauvre... |
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... et la recette de la "cachupa riche" |
Petite randonnée digestive dans l’après-midi sur les
hauteurs du parc du Monte Gordo
suivie de la visite obligatoire de la distillerie de grogue de la vallée de Ribeira Prata où nous découvrons
également la Rocha Scribida, roche
sur laquelle sont inscrites comme des peintures rupestres qui ont fait penser à
certains que l’île était habitée avant l’arrivée des Portugais…. En fait, il
s’agit de formes naturelles qui apparaissent dans une couche sédimentaire entre
deux coulées de lave. Certains pensent que le débat reste ouvert ??? Nous
terminons cette magnifique promenade à la fin du jour à la pointe occidentale
de l’île, Ponta Papagaio, pour
admirer les lumières dorées du soir qui jouent avec la falaise.
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Pause à la distillerie de grogue ( trapiche) de Ribeira Prata |
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Rocha Scribida |
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Village de Praia Branca |
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Lumières du soir à Carberinho |
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Départ de Tarrafal de São Nicolau |
Nouveau départ samedi matin vers Santa Luzia, à 25 milles à l’ouest. Le fort alizé établi depuis
notre départ de Gambie il y a quatre semaines s’est enfin calmé et nous passons
une belle journée par légère brise sous grand-voile et génois jusqu’à l’arrivée
en début d’après-midi devant la superbe plage qui borde toute la côte sud de
l’île. Santa Luzia, la plus petite
des 10 îles principales qui forment l’archipel du Cap Vert et symbolisées par
les dix étoiles du drapeau national, est inhabitée, protégée par son statut de
réserve naturelle, mais des pêcheurs sont installés dans un campement précaire
au bord de la plage. Nous débarquons, émerveillés par cette nature sauvage,
pour leur rendre visite et leur achetons un beau mérou pour le dîner, une garupa preta.
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Antoine et Emmanuel devant Ilha Branca, sur la route de Santa Luzia |
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Approches de Santa Luzia |
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Emmanuel et Delphine |
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Hélène |
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Débarquement à Santa Luzia |
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Campement de pêcheurs de Mindelo à Santa Luzia |
Nous quittons Santa
Luzia le lendemain dimanche vers l’île de Santo Antão.
Bref arrêt à mi-chemin devant la plage São Pedro à l’heure du déjeuner.
C’est l’occasion d’une plongée amusante parmi les tortues ‘’caouannes’’,
quasiment apprivoisées par les pêcheurs locaux qui emmènent en barque les
touristes de passage : elles « accourent » dès qu’elles
entendent le moteur s’approcher leur apporter leur repas, jeté de la
barque : le turtle feeding est
une activité bien pacifique, l’eau est transparente, le fond bleu turquoise,
les tortues nombreuses s’approchent tout près de nous, nous regardent dans les
yeux à toucher notre masque : moment de grande émotion !
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Départ de Santa Luzia |
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Préparation de la "garupa preta" |
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Les tortues caouanes de São Pedro |
Après cet intermède, nous appareillons vers le village de Tarrafal, au SW de Santo Antão afin
de permettre à nos équipiers, grands marcheurs, de faire une belle randonnée le
lendemain sur cette partie très isolée de l’île. Malheureusement, les alizés
capricieux ont tourné au nord-ouest et nous empêchent d’y passer la nuit ;
nous repartons en fin de journée pour mouiller à la nuit tombée mais éclairée
par une Lune naissante, devant la Praia
Formosa, bien protégée par les falaises au sud de Santo Antão.
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Alfred devant Tarrafal de Santo Antão |
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P'tit déj' devant Praia Formosa au sud de Santo Antão |
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Sauvetage du couvercle de la théière par 9 mètres de fond. |
Nous découvrons Praia
Formosa le lendemain matin : une
plage superbe avec des dunes de sable noir très hautes qui semblent escalader
la falaise. Nous appareillons très vite après le petit déjeuner pour tenter la
randonnée de la veille. Le mouillage de Tarrafal
est désormais praticable et nos quatre marcheurs peuvent débarquer pour une
randonnée de la journée. Nous achetons trois belles langouste à une barque
rentrant de la pêche et repartons assez vite vers le village de Monte Trigo à 5 milles plus au nord. Nos
marcheurs nous y rejoignent vers 18 heures après 4h½ exténués par une marche à
flanc de montagne sous le cagnard et aucune possibilité d’ombre, avec de
nombreuses montées et descentes dans les ravins qui descendent vers la
mer : 600 mètres de dénivelés cumulés ! Nous avions fait cette
randonnée avec Sophie Biette en février 2019 lors d’une croisière sur Aria. Ils
se réconfortent avec un bon bain le long du bord suivi d’un punch bien servi et
de nos bonnes langoustes grillées au four, puis d’un gros dodo… bonne nuit les
petits !
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Randonnée entre Tarrafal et Monte Trigo |
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Arrivée à Monte Trigo après 4h1/2 de marche harassante |
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Alfred devant la plage de Monte Trigo |
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Monte Trigo |
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Qui va bouffer l'autre? |
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Question: De quoi sont les pieds? Réponse: Les pieds sont l'objet des plus grands soins du fantassin! |
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Départ de Tarrafal de Santo Antão |
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Passage devant Praia Formosa avant d'arriver à Porto Novo |
Nouveau départ le matin du mardi 28 mars de Monte Trigo pour contourner Santo Antão
par le sud afin d’atteindre Porto
Novo, port principal de l’île qui servira de camp de base à nos marcheurs
pour deux jours de randonnées. Au passage, nous mouillons pour l’heure du
déjeuner devant Praia Formosa,
désormais familière pour Alfred. Nous remontons ensuite le canal de São
Vicente en louvoyant le long de la côte sous grand-voile en nous aidant du
moteur avant d’arriver à Porto Novo en
fin d’après-midi où nous trouvons un bon corps-mort ; nous avions le
souvenir d’un mouillage très inconfortable sur ancre lors de notre dernier
passage avec les Biette sur Aria : cette fois-ci, nous voilà confortablement installés à Santo Antão
pour deux jours.
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La Caldeira da Cova |
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1200 mètres de descente vers Paùl |
Mercredi matin, après un p’tit déj’ continental consistant,
bacon&eggs compris, les Arlet et les Lizée sont emmenés par le chauffeur
Librio vers le sommet de la Caldeira de Cova tandis que Catherine et Dominique restent à bord pour rédiger taslbonjourdalfred. Après une descente
vertigineuse 1200m et au bout de 5 heures de marche, nos quatre randonneurs aux
genoux d’acier arrivent à Paùl pour
déjeuner au restaurant ‘’O’Corral’’ tenu par un Autrichien qui cultive lui-même
ses légumes. Après un petit détour en taxi par Ribeira Grande et Ponta do
Sol, ils nous rejoignent à bord par la route côtière.
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Vues depuis la crête de Estrada a Corda... vue à gauche... |
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... et vue à droite |
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Deux aspects de la randonnée de Fontainhas à Ponta do Sol |
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Ponta do Sol |
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Le village de Fontainhas blotti dans la montagne |
Après le même petit déjeuner de travailleur de force le
lendemain matin, les marcheurs se font conduire par Librio jusqu’à Ponta do Sol en passant par l’Estrada a Corda et le passage de crête
vertigineux si remarquable au centre de Santo
Antão. Très beau treck le long
de la côte, plus reposant que celui de la veille, jusqu’à Fontainhas et retour, pour arriver à l’heure du déjeuner à Ponta do Sol au restaurant ‘’El Veleiro’’
d’où ils assistent au spectaculaire retour des pêcheurs dans le petit port
blotti au creux des falaises où ils passent la barre entre les rochers qui
ferment cet abri précaire.
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L'arrivée acrobatique des pêcheurs à Ponta do Sol |
Nous sommes au terme de cette magnifique croisière car nos cousins
et amis repartent le 1er avril. Après une dernière courte traversée
vers São
Vicente, nous arrivons à la ‘Marina Mindelo’ pour les préparatifs de la
prochaine traversée vers les Açores. En attendant et avant de partir, nos
équipiers nous invitent à une dernière soirée au restaurant Nautilus pour un régal culinaire qui
clôt dignement ces deux semaines d’amitié partagée.
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Dernier café au ''Floating bar'' de la Marina Mindelo |
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