Un aller-retour en taxi de la marina de ‘Bas du Fort’ à Pointe à Pitre vers l’aéroport de Raizet le mardi 22 janvier, et Alfred changeait d’équipage : Henriette, Isabelle, Daniel et Brigitte nous quittaient vers la neige qui couvrait Paris ; ils croisaient Gisèle venant de la Martinique et Hélène et Benoît arrivant de Paris.
Après une première nuit à bord et une discussion sur le programme de croisière qui devra nous mener à Saint-Martin le 31 janvier, notre intention première était de monter le plus vite possible vers Antigua, en passant par la
Rivière Salée, bras de mer qui sépare la Guadeloupe entre Grande Terre et Basse Terre, nous permettant ainsi d’éviter de faire le tour de l’île ; c’est ce qu’avaient fait Emmanuel et Caroline lors de leur tour de l’Atlantique en 2003. Malheureusement, nous apprenons fortuitement que les deux ponts ouvrants de la Rivière Salée sont en travaux pour un an : nous décidons donc d’appareiller dès que nous apprenons cette mauvaise nouvelle, mercredi vers 11 heures du matin, pour une navigation de 55 milles contournant la Guadeloupe par l’Ouest, en faisant le tour de Basse Terre. Benoît et Hélène auront à affronter une mer un peu dure pour leur premier jour de mer, mais seront récompensés à l’arrivée par la découverte de la charmante baie de
Deshaies où nous arrivons à la tombée de la nuit.
|
Catherine téléphone à Renaud en passant au large de sa maison à Deshaies |
Après quelques dernières emplettes de légumes et fruits nous en repartons vers 10 heures vendredi matin vers Antigua. Pendant la traversée de 42 milles, nous avons une pensée pour notre équipière débarquée à la Guadeloupe frustrée de ne pas avoir pêché pendant sa croisière : Brigitte, nous te dédions cette magnifique daurade coryphène, la plus belle prise depuis le départ de Bretagne (115 cm, 8 kg) !
Après cette belle prise, Alfred nous mène en fin d’après-midi dans le port mythique d’
English Harbour (appelé aussi par certains
Nelson Harbour). Ce port historique, quasiment conservé en l’état depuis le XVIIIème siècle, est un des ports d’accueil des superyachts de plus de 100 pieds (ceux de moins de 60 pieds passent inaperçus). Sont présents des bateaux mythiques, dont l’incroyable
Maltese Falcon, le superbe trois-mâts-goélette
Shenandoah (qui a appartenu au baron Bich), trois ‘classe J’ tout neufs, sortant de chantier (équipage de course, 35 hommes), dont une réplique de
Rainbow, le dernier 40 mètres JI vainqueur de la dernière coupe America d’avant la guerre de 40.
|
La réplique du classe J Rainbow, flambant neuve! |
|
Un quai d'English Harbour |
|
Benoît, Dominique et Hélène devant Shenandoah |
|
Les bâtiments d'English Harbour qui n'ont pas pris une ride depuis le XVIIIè siècle.
(Catherine et Gisèle non plus !) |
|
Pani problem ! |
|
Crazy and classic superyacht |
|
Shenandoah |
|
Germania |
|
Une peinture de coque en laque de Chine |
En repartant le lendemain vers les magnifiques mouillages de la côte Est d’Antigua, nous assistons d’ailleurs à un départ de régates entre neuf de ces superyachts :
very impressive !
|
The siouperyacht challenge |
|
Le spi d'Adela |
Nous restons ensuite deux nuits sur cette très belle côte parsemée d’îlets abrités derrière une longue barrière de corail coupée de quelques passes, successivement dans
Nonsuch Bay puis dans
North Sound, à l’abri de
Great Bird Island.
|
Conciliabule sur la route à prendre |
|
Le sourire d'Alfred à Great Bird Island |
|
Le gommage de peau des vahinés |
|
Pose sur la plage à Great Bird Island |
|
Viens nous rejoindre! |
|
Hélène et Benoît Lizée |
|
Camaïeu de bleus |
Dimanche 27 janvier en fin de matinée, nous reprenons la route vers Barbuda, cap au nord pour un saut de puce de 29 milles et une arrivée dans l’après-midi au mouillage de
Cocoa Bay, devant une plage où brisent des rouleaux assez forts. Nous trouvons néanmoins un endroit où le débarquement est possible pour une jolie balade avant le coucher du Soleil. Barbuda, île corallienne culminant à 50 mètres, est connue pour exporter des langoustes vers toute la Caraïbe ; nous venons ici avec l’espoir de plonger pour un petit prélèvement sur le stock, malheureusement l’état de la mer ne nous permet pas de plonger sur les récifs où, il y a 10 ans, Emmanuel avait fait une pêche miraculeuse.
|
Oiseaux sur la plage de la pointe Palmetto à Barbuda |
Le lendemain, nous mouillons rapidement à
Barbuda Harbour sur la côte Sud et prenons un « pick-up » pour aller faire les formalités de sortie de l’état Antigua-Barbuda à
Codrington, ‘capitale’ de l’île (1700 habitants). Catherine en profite pour faire affaire avec un pêcheur qui nous livrera des langoustes à notre prochain mouillage, ce qui sera fait dans l’après-midi, au mouillage de
Low Bay, sur la côte Ouest de l’île. Nous y faisons donc un dîner fastueux avant de partir le lendemain à l’aurore pour une grande enjambée de 60 milles vers Saint Barthélémy.
|
Formalités de douane à Codrington |
|
Alfred au mouillage à Low Bay |
|
La plage de Low Bay |
|
Belle pêche! |
|
Un régal sans égal! |
|
L'Elizée dans l'alizé |
|
Gisèle s'amuse |
|
Départ de Barbuda au petit matin |
|
Ya vraiment pani problem! |
Belle journée de navigation mardi 29 janvier, plein vent arrière, tribord amures et génois tangonné, pour arriver au mouillage de
Shell Bay à Saint Barth, tout proche du port de
Gustavia mais beaucoup plus tranquille. Magnifique balade en voiture le lendemain autour de Saint Barth. Cette île est un petit bijou avec de multiples baies et plages, des collines parsemées d’incroyables villas ‘d’architecte’, où se retrouve la jet set du monde entier.
|
Vue de la Grande Saline à Saint Barth |
|
La végétation de la plage |
|
Vue du port de Gustavia |
|
La vannerie du village de Corossol, un savoir-faire en perdition |
Nous ne serons malheureusement pas là fin mars lors de la
Bucket Regatta, quand les plus beaux yachts de la planète se retrouveront pendant trois jours pour une régate incroyable où l’on pourra voir se déployer, entre autres, le spinnaker gigantesque de
Kokomo, le plus grand du monde, paraît-il.
En fin de journée nous faisons une longue halte près de l’aéroport pour assister au spectacle réputé ici : celui de l’atterrissage des avions qui doivent faire leur approche en plongeant littéralement sur la piste après un passage en rase-mottes au-dessus d’une colline qui la surplombe. C’est à couper le souffle.
|
OUF! |
|
Ne redressez pas la tête! |
|
Les vieilles maisons de Gustavia |
Il fallait immortaliser le passage d’Alfred dans ces hauts lieux de la « belle plaisance » en faisant une belle photo des l’équipage en uniforme, dans la belle tenue offerte par Gisèle…
|
The Superyacht Alfred's crew |
Ces deux cures de jet set à Antigua et à Saint Barth ne seront pas montées à la tête d’Alfred. L’équipage, bien dans ses pompes et fier de son beau ‘canote’, a repris le large pour rejoindre Saint Martin où nous sommes aujourd’hui, vendredi 1er février. Après une dernière balade autour de l’île de l’équipage qui nous quitte, nous accueillerons cet après-midi Claire, François, Hélène et Antoine avec qui nous partons vers les Iles Vierges.
|
Scène de la vie quotidienne à Saint Barth |
content de vous avoir retrouvé sur le net après avoir fait connaissance a la marina de fort Louis de Marigot
RépondreSupprimerJL