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Jeudi 2 mars à la marina Bas du Fort à
Pointe à Pitre Catherine est heureuse : autour d’un apéro « accras –
ti’punch », elle accueille à bord d’Alfred ses sœurs Caroline et Anne-Sophie,
leurs maris Jérôme et Pierre, ainsi que notre belle-sœur Federica, la femme de
Philippe, qui vient de Milan. Ils viennent pour un temps très court, moins
d’une semaine, et nous leurs sommes reconnaissants d’avoir fait ce long voyage
pour rejoindre Alfred. La soirée et le dîner sont très gais puis notre nouvel
équipage, un peu pompette et jet-lagé,
va rejoindre sa couchette pour un sommeil réparateur.
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Feu d'artifice de balisiers à la Dominique |
La semaine va passer très vite et nous
mettons au point le programme de navigation : la météo annonce pour la
semaine un Alizé tournant au NE assez fort ; afin d’être le plus possible
en allure portante pendant notre croisière, ce sera Marie-Galante d’abord, puis
la Dominique que Caroline a très envie de connaître (c’est la seule île des
petites Antilles qu’elle ne connaisse pas), et enfin retour par les Saintes
vers Pointe à Pitre.
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Jérôme sous un yuka géant à l'habitation Murat |
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Photo d'équipage devant le ''Château" Murat à Marie Galante |
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Federica et Pierre à la distillerie Bellevue à Marie Galante |
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Pause déjeuner à la plage de la Feuillère |
Appareillage donc de Pointe à Pitre
vendredi matin vers 10 heures pour Marie-Galante : belle brise d’Est force
6 et Alfred, au bon plein sous GV à 2 et génois roulé au 3ème rond, avale à 8
nœuds les 20 milles jusqu’à l’abri de l’île. Les estomacs ont été un peu mis à
l’épreuve et nous remettons l’équipage d’aplomb en faisant un premier mouillage
devant la plage de l’Anse Ballet, proche
de Grand Bourg, la « capitale »
de l’île, pour une baignade régénérante. Puis nous nous amarrons à un ponton du
port de Grand Bourg où nous allons passer deux nuits.
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Spot de kite à Feuillère près de Capesterre |
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Mangrove de la rivière du Vieux Fort |
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"Ensemble, protégeons le bord de mer, pour aujourd'hui et pour demain !!" |
Jolie promenade en voiture le
lendemain autour de Marie-Galante : visite du ‘’Château’’ Murat, une magnifique habitation du 18ème
siècle, avec sa maison de maître aux proportions classiques étonnantes sous ces
latitudes et les vestiges de la distillerie où travaillaient plus de 300
esclaves. Détour obligatoire ensuite aux distilleries Bielle et Bellevue, avec
dégustation apéritive des rhums avant d’aller déjeuner dans un bistrot sur la
plage de la Feuillère à Capesterre, la plus belle plage de l’île
dit-on, paradis des kite-surfer dans une eau calme abritée derrière les récifs
sur la côte au vent. Retour au bercail dans l’après midi en passant par la côte
sous le vent, petite arrêt à Saint Louis et
dernière flânerie au coucher du soleil dans les admirables ruines de
l’habitation Roussel-Trianon. Quelle
belle journée dans cette île aux 100 moulins !
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Caroline et Dominique devant le Poilu de Saint-Louis à Marie-Galante |
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Caroline et Jérôme à l'habitation Roussel-Trianon |
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Kigelia ou ''arbre à saucisses'' de la famille des bibognonia |
Après la messe du dimanche à Notre Dame de Marie-Galante, nous
appareillons de Grand Bourg vers 11 heures pour la Dominique à 20 milles où,
après avoir contourné le cap Melville au
Nord de l’île, nous arrivons au mouillage de Prince Ruppert Bay, devant la ville de Portsmouth, où nous allons passer deux nuits.
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Federica et Anne-Sophie |
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Pierre et Anne-Sophie sous la cascade |
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Les dégâts de la dépression tropicale "Erika" en 2015 |
Belle navigation le lendemain pour
rejoindre les Saintes à une vingtaine de milles. En entrant dans l’archipel par
la Passe des Dames, le vent s’est
bien renforcé et nous décidons d’aller rejoindre directement le mouillage pour
déjeuner.
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Festival de pélicans à Terre de Haut aux Saintes |
Comme il y a une semaine, les
mouillages sont bondés et nous sommes heureux de trouver un bon corps-mort qui
se libère au moment où nous arrivons dans la petite anse du Petit Pain de Sucre. C’est donc l’esprit
libre que nous pouvons laisser Alfred pour une longue promenade à Terre de Haut où nous restons jusqu’au
dîner, invités par notre équipage dans un restaurant sur la plage.
Après une nuit peu confortable où nous
roulons bord sur bord, nous appareillons mercredi matin 8 mars vers la
Guadeloupe. C’est malheureusement la fin de croisière et Eole salue l’événement
en nous offrant une forte brise de NW avec une mer bien formée. La trinquette
n’est plus utilisable car sa drisse s’est cassée en début de croisière et c’est
donc sous grand voile réduite à 2 ris et génois roulé à une taille minimale que
nous louvoyons vers Pointe à Pitre en nous aidant du moteur ; 5 heures à
endurer sous les grains.
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Retour musclé vers Pointe à Pitre |
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Pierre et Jérôme endurent un grain de force 8 |
Bonne soirée familiale le soir avant
de nous quitter ; Marie, Guillaume et Aurélie arrivent à l’avion à l’heure
du ti’punch et nous partageons un dîner à 10 en famille avant les embrassades d’adieu
à nos adorables sœurs, belles-sœurs et beaux-frères qui rejoignent ensuite leur
hôtel avant leur vol de retour vers la France demain.
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Dîner de retrouvailles familiales sous les tropiques: Aurélie, Federica, Marie, Anne-Sophie, Pierre, Jérôme, Guillaume, Caroline et Dominique (Catherine prend la photo) |
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