mercredi 15 mars 2017

La famille de Catherine sur Alfred : Marie-Galante, Dominique et les Saintes

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Jeudi 2 mars à la marina Bas du Fort à Pointe à Pitre Catherine est heureuse : autour d’un apéro « accras – ti’punch », elle accueille à bord d’Alfred ses sœurs Caroline et Anne-Sophie, leurs maris Jérôme et Pierre, ainsi que notre belle-sœur Federica, la femme de Philippe, qui vient de Milan. Ils viennent pour un temps très court, moins d’une semaine, et nous leurs sommes reconnaissants d’avoir fait ce long voyage pour rejoindre Alfred. La soirée et le dîner sont très gais puis notre nouvel équipage, un peu pompette et jet-lagé, va rejoindre sa couchette pour un sommeil réparateur.


Feu d'artifice de balisiers à la Dominique
La semaine va passer très vite et nous mettons au point le programme de navigation : la météo annonce pour la semaine un Alizé tournant au NE assez fort ; afin d’être le plus possible en allure portante pendant notre croisière, ce sera Marie-Galante d’abord, puis la Dominique que Caroline a très envie de connaître (c’est la seule île des petites Antilles qu’elle ne connaisse pas), et enfin retour par les Saintes vers Pointe à Pitre.

Jérôme sous un yuka géant à l'habitation Murat

Photo d'équipage devant le ''Château" Murat à Marie Galante

Federica et Pierre à la distillerie Bellevue à Marie Galante

Pause déjeuner à  la plage de la Feuillère
Appareillage donc de Pointe à Pitre vendredi matin vers 10 heures pour Marie-Galante : belle brise d’Est force 6 et Alfred, au bon plein sous GV à 2 et génois roulé au 3ème rond, avale à 8 nœuds les 20 milles jusqu’à l’abri de l’île. Les estomacs ont été un peu mis à l’épreuve et nous remettons l’équipage d’aplomb en faisant un premier mouillage devant la plage de l’Anse Ballet, proche de Grand Bourg, la « capitale » de l’île, pour une baignade régénérante. Puis nous nous amarrons à un ponton du port de Grand Bourg où nous allons passer deux nuits.

Spot de kite à Feuillère près de Capesterre

Mangrove de la rivière du Vieux Fort

"Ensemble, protégeons le bord de mer, pour aujourd'hui et pour demain !!"
Jolie promenade en voiture le lendemain autour de Marie-Galante : visite du ‘’Château’’ Murat, une magnifique habitation du 18ème siècle, avec sa maison de maître aux proportions classiques étonnantes sous ces latitudes et les vestiges de la distillerie où travaillaient plus de 300 esclaves. Détour obligatoire ensuite aux distilleries Bielle et Bellevue, avec dégustation apéritive des rhums avant d’aller déjeuner dans un bistrot sur la plage de la Feuillère à Capesterre, la plus belle plage de l’île dit-on, paradis des kite-surfer dans une eau calme abritée derrière les récifs sur la côte au vent. Retour au bercail dans l’après midi en passant par la côte sous le vent, petite arrêt à Saint Louis et dernière flânerie au coucher du soleil dans les admirables ruines de l’habitation Roussel-Trianon. Quelle belle journée dans cette île aux 100 moulins !

Caroline et Dominique devant le Poilu de Saint-Louis à Marie-Galante

Caroline et Jérôme à l'habitation Roussel-Trianon

Kigelia ou ''arbre à saucisses'' de la famille des bibognonia
Après la messe du dimanche à Notre Dame de Marie-Galante, nous appareillons de Grand Bourg vers 11 heures pour la Dominique à 20 milles où, après avoir contourné le cap Melville au Nord de l’île, nous arrivons au mouillage de Prince Ruppert Bay, devant la ville de Portsmouth, où nous allons passer deux nuits.

Une rivière de Dominique bordée de mangliers de la famille des rhizophoracées, comme les palétuviers. Selon Bernardin de Saint Pierre, "ces arbres qui croissent au bord des rivières sont sujets à être renversés par leurs courants, leurs branches peuvent devenir racines et leurs racines devenir branches".

Les spectaculaires racines enchevêtrées des mangliers

Catherine au milieu des balisiers 

Dachines sauvages ("choux de Chine") dans une clairière.

Catherine et Caroline devant la côte au-vent de la Dominique

Anne-Sophie et Pierre devant Indian River  à Portsmouth, Dominique

Lundi 6 mars, sous la conduite de notre sympathique chauffeur Jullian, nous partons à la découverte de ce joyau sauvage de verdure exubérante qu’est la Dominique. Antigua est, dit-on, l’île aux 365 plages, Marie-Galante l’île aux 100 moulins ; Dominique est l’île aux 365 rivières.

Les pêcheurs de Marigot (Dominique) se détendent dans des parties de domino acharnées

Pagua Bay sur la côte au vent de Dominique

Pause piquenique à Pagua Bay

Trois sœurs, Caroline, Catherine et Anne-Sophie

Peu de routes pénètrent cette nature et nous nous régalons à la contemplation des explosions de bambous géants, des fougères arborescentes, de multiples bouquets de balisiers en fleur, des cascades et des rivières qui serpentent et trouvent leur chemins dans un enchevêtrement de racines monumentales. La côte au vent est aussi impressionnante, inhospitalière, abrupte et magnifique ! Nous attendions beaucoup de cette journée et nous sommes comblés.

Descente vers la cascade de Emerald Pool



Federica et Anne-Sophie
Pierre et Anne-Sophie sous la cascade

Les dégâts de la dépression tropicale "Erika" en 2015
Belle navigation le lendemain pour rejoindre les Saintes à une vingtaine de milles. En entrant dans l’archipel par la Passe des Dames, le vent s’est bien renforcé et nous décidons d’aller rejoindre directement le mouillage pour déjeuner.

Festival de pélicans à Terre de Haut aux Saintes




Comme il y a une semaine, les mouillages sont bondés et nous sommes heureux de trouver un bon corps-mort qui se libère au moment où nous arrivons dans la petite anse du Petit Pain de Sucre. C’est donc l’esprit libre que nous pouvons laisser Alfred pour une longue promenade à Terre de Haut où nous restons jusqu’au dîner, invités par notre équipage dans un restaurant sur la plage.

Federica et Pierre en route vers les Saintes

Vues de l'archipel des Saintes
Vue de Terre de Haut: au premier plan l'îlet Cabrit, au fond la Guadeloupe

La plage de Terre de Haut

Après une nuit peu confortable où nous roulons bord sur bord, nous appareillons mercredi matin 8 mars vers la Guadeloupe. C’est malheureusement la fin de croisière et Eole salue l’événement en nous offrant une forte brise de NW avec une mer bien formée. La trinquette n’est plus utilisable car sa drisse s’est cassée en début de croisière et c’est donc sous grand voile réduite à 2 ris et génois roulé à une taille minimale que nous louvoyons vers Pointe à Pitre en nous aidant du moteur ; 5 heures à endurer sous les grains.

Retour musclé vers Pointe à Pitre

Pierre et Jérôme endurent un grain de force 8
Bonne soirée familiale le soir avant de nous quitter ; Marie, Guillaume et Aurélie arrivent à l’avion à l’heure du ti’punch et nous partageons un dîner à 10 en famille avant les embrassades d’adieu à nos adorables sœurs, belles-sœurs et beaux-frères qui rejoignent ensuite leur hôtel avant leur vol de retour vers la France demain.

Dîner de retrouvailles familiales sous les tropiques: Aurélie, Federica, Marie, Anne-Sophie, Pierre, Jérôme, Guillaume, Caroline et Dominique (Catherine prend la photo)


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