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L’œil avide du pélican devant les balaous |
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Balaous débarqués par les pêcheurs |
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Pêcheur de Portsmouth, Dominique |
Dimanche 19 février en fin
d’après-midi, nous accueillons à bord d’Alfred nos amis nantais Isabelle et
Henry de Lavenne ; ils séjournent à la Martinique depuis quelques jours et
sont donc prêts à appareiller aussitôt. Nous levons donc l’ancre le lendemain
dès les courses faites vers le mouillage tout proche de Sainte Anne pour une première nuit au calme avant de partir. Vrai
départ le lendemain matin vers la Dominique ;
afin que nos amis s’accoutument doucement à la vie en mer, nous choisissons de
passer sous le vent de la Martinique. Mauvaise pioche : le skipper trop
confiant n’a pas regardé la météo, il n’a pas vu que, fait rarissime, l’alizé
s’est inversé et le vent souffle de l’ouest avec de forts grains ; le
mouillage prévu à Saint Pierre n’est
pas envisageable et nous nous réfugions au mouillage des Trois Îlets dans la baie de Fort de France.
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Accueil de Henry à bord d'Alfred; bouquet de fleurs de Beauséjour |
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Carnaval des enfants des écoles à Sainte Anne, Martinique |
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L'air dégagé d'Isabelle devant la Montagne Pelée, tout aussi dégagée |
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Après la nuit de coup de vent d'Ouest, naufrage d'un ketch devant Saint Pierre |
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Paresseux globicéphale dans le canal de la Dominique |
Mercredi matin, la météo est redevenue
normale, l’alizé d’Est est rétabli, très faible, mais le temps est superbe. Nous
appareillons à 6 heures et longeons donc au moteur la côte de la Martinique,
splendidement dégagée, les sommets des Pitons
du Carbet et de la Montagne Pelée
sont visibles et majestueux comme jamais. En passant devant la ville de Saint Pierre nous constatons que la nuit
a été rude : les bateaux au mouillage roulent bord sur bord et l’un d’eux,
un ketch à demi immergé, a été jeté à la côte pendant la nuit et nous voyons
son malheureux propriétaire s’agiter sur son pont. Dans le canal de la Dominique, nous sommes accompagnés
quelque temps par un troupeau de globicéphales qui paresse dans la mer d’huile
et nous arrivons le soir au mouillage devant Roseau, capitale de la Dominique.
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Rue de Roseau, capitale de la Dominique |
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Résidence du Premier Ministre à Roseau |
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Les superbes mahi-mahi sur le marché au poisson de Roseau |
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Photo d'équipage à la Dominique |
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Les étonnantes canalisations de bois qui transportent l'eau sur des dizaines de kilomètres jusqu'à la centrale hydro-électrique de Dominique |
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Le « spa » soufré de Wotton Waven |
Belle journée de promenade en minibus
le lendemain dans l’île de la Dominique où nous visitons les beaux sites et
cascades proches de Roseau : les vues spectaculaires de Trafalgar Falls, baignade dans la
rivière souterraine de Titou Gorge, cure
thermale dans le « spa » soufré de Wotton Waven. Dernière promenade dans les rues de Roseau le
vendredi matin, le temps de faire réparer le frigo par Steve, puis nous
appareillons pour un dernier mouillage dans la Prince Ruppert Bay au nord de l’île, devant la charmante petite
ville de Portsmouth.
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Tulipier du Gabon, king of the forest |
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The queen of the forest |
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Isa et Alfred |
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Couleurs Rasta |
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Marché de Portsmouth |
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Le voilier Frederick Chopin devant le Fort de Prince Ruppert Bay à la Dominique |
Belle navigation d’une vingtaine de
milles le lendemain samedi 25 février jusqu’à l’archipel des Saintes où nous
entrons par la Passe des Dames ;
après un premier mouillage à l’abri de Grand
Îlet le temps du déjeuner et d’une petite plongée, nous passons la nuit
dans la petite anse du Pain de Sucre,
à 1 mille à l’W du village de Terre de
Haut.
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L'émouvante histoire saintoise de Caroline et Fréminville |
C’est dimanche, l’équipage se rend à
la messe à Notre Dame de Miséricorde,
la paroisse de Terre de Haut ; nous sommes émus par la qualité des chants
et l’ambiance chaleureuse de cette petite communauté saintoise- tous
descendants de bretons légèrement métissés- très différente de celles des
autres Antilles françaises
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Catherine sur la place du débarcadère de Terre de Haut |
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Paroisse Notre Dame de la Miséricorde aux Saintes |
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Photo d'équipage prise du Fort Napoléon aux Saintes |
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Habitant de Terre de Haut |
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Balade des amis vendéens des Lavenne |
A la sortie de la messe, Isabelle et
Henri ont la surprise de rencontrer des amis de Vendée qui séjournent avec un
groupe d’amis dans une maison du village. Ils nous invitent à partager leur
déjeuner puis nous les emmenons sur Alfred pour une sortie-baignade. Après
cette belle journée, nous passons une dernière nuit aux Saintes et appareillons
lundi matin pour Marie Galante.
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La "sucrote" du XVIIIème de la distillerie Bielle |
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Chargement des cannes à sucre dans la distillerie de Bellevue |
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Cuve à fermentation du vesou: il y reste 30 heures avant d'être envoyé à la colonne de distillation |
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Après dégustation du rhum, test d’alcoolémie avant de reprendre la route |
Navigation musclée sous grand-voile à
2 ris et trinquette pour parcourir en louvoyant la quinzaine de milles entre
les Saintes et Marie Galante. Nous
arrivons à Grand Bourg en début
d’après-midi : le village est presque vide, nous sommes en période de
carnaval et tout le monde se repose des soirées fatigantes qui se succèdent …
et demain c’est Mardi Gras ! Notre mardi gras sera occupé à une jolie
promenade dans l’île parsemée des vestiges des 100 moulins des anciennes usines
de sucre, à la visite des distilleries Bielle et Bellevue, et le soir au défilé
de carnaval dans la charmante petite ville de Saint Louis où nous restons pour dîner.
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Chars à bœufs du défilé de Saint-Louis à Marie-Galante |
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Après midi de Mardi Gras à Marie-Galante, rhum et chansons créoles |
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Vues du Carnaval de Marie-Galante |
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Spectateur du Carnaval au chapeau saintois |
La croisière se termine pour nos amis
et nous quittons Marie Galante mercredi 1er mars en fin de matinée
pour Pointe à Pitre. Isabelle et Henry vont poursuivre leur séjour à la
Guadeloupe avant de rentrer à Nantes dans quelques jours ; de notre côté,
nous nous préparons à accueillir le lendemain sur Alfred les sœurs de
Catherine.
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Isabelle ... |
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... et Henry |
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